[ad_1]
“En intensifiant les tensions avec l’Ukraine, Vladimir Poutine a montré que la principale tactique occidentale de dissuasion — la menace de lourdes sanctions économiques — n’évitera peut-être pas qu’éclate la plus grande guerre européenne depuis des décennies”, constate l’hebdomadaire américain Newsweek.
Et pour cause : depuis que les États-Unis et d’autres pays ont infligé des sanctions à la Russie, après qu’elle a annexé la Crimée, en 2014, “le président russe a restructuré l’économie de son pays dans le but précis de tenir contre les pressions financières exercées par l’Occident”, ajoute le New York Times. Une réorganisation qui “fait planer le doute sur l’efficacité des sanctions”, estime le Wall Street Journal.
Les responsables russes “sont assez fiers – et ils ont de bonnes raisons de l’être – du travail qu’ils ont accompli”, commente Alexander Gabuev, du groupe de réflexion Carnegie Moscow Center, cité par le New York Times. Le pays a su “endurcir son économie pour créer un espace lui permettant de poursuivre ses objectifs de politique étrangère”, complète Newsweek.
“Dédollarisation”
Grâce aux recettes tirées de ses exportations de gaz et de pétrole, il a “consolidé ses stocks d’or et porté ses réserves de change à un montant stupéfiant de 631 milliards de dollars, soit l’équivalent d’un tiers de l’ensemble de l’économie russe”, souligne le New York Times. Il s’agit de “la quatrième réserve de devises au monde”.
[ad_2]