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La capitalisation totale du marché boursier aux Etats-Unis est aujourd’hui égale à 158% du PIB américain.
La majeure partie de la hausse boursière de ces derniers mois est due à cinq valeurs seulement : une fragilité que le coronavirus ne fait qu’exacerber.
Jamais tant de gens n’ont dû autant… à si peu.
Ce n’est pas Sir Winston Churchill et la bataille d’Angleterre que nous souhaitons évoquer aujourd’hui mais plutôt la Réserve fédérale et la Bourse.
Si l’on oublie un instant les derniers remous dus au coronavirus…
Le marché se porte comme un charme depuis que M. Powell et ses amis ont réouvert les robinets d’argent liquide en janvier dernier.
Pourtant, seules quelques rares entreprises justifient cette apparente bonne santé : les locomotives de ce marché, les chevaux de trait qui font avancer les traînards… à savoir Apple, Microsoft, Alphabet (l’entreprise-mère de Google), Amazon et Facebook.
Le gros du travail
Ces géants, à eux cinq, peuvent se vanter d’une capitalisation boursière de plus de 4 100 Mds$, soit plus de 10% de la valeur du marché boursier dans son ensemble, qui s’élève à 34 000 Mds$.
Quand ils progressent, tout le marché progresse avec eux – et il faut admettre qu’ils ont effectivement fait pas mal de chemin…
Apple a enregistré des retours sur investissement de près de 112% l’an dernier. Microsoft a progressé de plus de 75%, Alphabet de 20% environ, contre 25% pour Amazon. Facebook a de son côté enregistré une progression de 44%.
On parle souvent des 1% d’Américains les plus riches… voilà les 1% d’entreprises les plus riches.
La quasi-totalité de l’augmentation du S&P le trimestre dernier est due uniquement à ces cinq géants. Si on les met de côté… le S&P n’a pas progressé du tout.
Comme nous le dit Andrew Lapthorne, fin limier de la Société Générale :
« Si l’on met de côté les contributions de ces cinq colosses, le revenu net du S&P a en réalité diminué de 7,5%. »
Nous ne devrions donc pas être surpris que la vaste majorité des composants du S&P aient décidé de réduire la voilure… et la quantité de rachats d’actions.
Les riches s’enrichissent
M. Lapthorne révèle que les rachats, hors GAFA, ont subi une baisse de 32% le trimestre dernier.
Mais chez ces titans ?
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