Zone euro : à combien se montent les créances douteuses ?

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La dette de la France devrait dépasser 122% du PIB en 2021.

Le secteur bancaire européen reste extrêmement fragile – alors que les créances douteuses augmentent : elles pourraient passer de 500 Mds€ mi-2020… à 1 400 Mds€ fin 2021. Et les banques françaises ne sont pas les mieux placées…

En fin d’année, la BCE (Banque centrale européenne) et l’ABE (Autorité bancaire européenne) ont partiellement levé le gel qui portait sur le secteur bancaire de la Zone euro au niveau des dividendes et des rachats d’actions.

Cet assouplissement est le signe que les autorités monétaires européennes considèrent que le niveau d’incertitude sur l’activité économique est en baisse. Elles ne cachent pas cependant avoir un énorme caillou dans la chaussure.

La BCE s’inquiète d’un nouveau record de créances douteuses en 2021… alors que le stock de créances douteuses de 2008 n’est toujours pas purgé !

Accrochez-vous à votre table : au 26 octobre, la BCE envisageait une possible vague de prêts non remboursés qui pourraient se monter à 1 400 Mds€ en 2021. Pour mettre les choses en perspectives, précisons qu’il s’agirait là d’un niveau jamais atteint, pas même après la crise de 2008, puisque les prêts non-performants avaient alors culminé à un peu plus de 1 000 Mds€.

C’est spectaculaire…

Pour reprendre les mots de l’ABE elle-même, tels que rapportés par le site Les Echos-Investir le 15 décembre dernier :

« L’incertitude économique demeure, la profitabilité n’a jamais été aussi faible, et il y a plusieurs signes avancés d’une détérioration de la qualité des actifs. »

Des créances douteuses un peu partout

Dans le détail, sur les 130 banques européennes examinées fin juin 2020 par le régulateur bancaire, le total des créances douteuses de « niveau 3 » se montait à 500 Mds€ (soit -10% sur un an). Cela reste une belle performance, sachant d’où l’on vient.

Le stock de créances douteuses issu de la crise financière de 2008 est donc encore loin d’avoir été soldé. Les Echos nous donnent une petite idée des pays où se situent ces dernières couches de pourriture :

« Les montants ayant fondu ces dernières années en Italie, c’est en France que l’on trouve désormais le plus gros contingent, avec 127 Mds€ au compteur. »

Cocorico ! Pas très étonnant quand on sait que les entreprises non-financières françaises sont endettées à un niveau quasiment aussi élevé que leurs homologues chinoises…

Ce n’est pas tout.

Pour compléter le tableau, il faut ajouter à cela qu’à fin juin 2020, 870 Mds€ de prêts aux ménages et aux entreprises étaient sous moratoire. Je sais bien que nous vivons des temps où l’exceptionnel tend à devenir la norme, mais les différés de paiement ne sauraient être éternels…

Le 5 novembre 2020, la BCE a officiellement demandé aux banques de « se préparer au pire »

Quoi qu’il en soit, le vrai problème aux yeux de l’ABE, ce sont pour le moment les 1 200 Mds€ de créances de « niveau 2 », c’est-à-dire celles qui sont encore remboursées normalement mais pourraient ne plus le rester longtemps.

Ce compartiment de la pourriture financière est en hausse de 23% sur un an. D’où ce genre de conseil apocalyptique formulé le 5 novembre dernier par Andrea Enria, président du conseil de surveillance de la BCE et ancien président de l’ABE (2011-2019).

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