2022, une année immobilière de vérité

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Selon Henry Buzy-Cazaux, le président fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers, la bonne santé du marché immobilier en 2021 ne doit pas cacher les failles du logement en France. Il appelle à une opération vérité sur ce qui doit être fait en 2022 pour sortir de la crise.

La vérité est-elle préférable aux faux semblants en économie ? Oui, sans conteste, parce que les illusions se paient cher un jour ou l’autre. Ce qu’on voit et ce qu’on dit de l’immobilier depuis deux ans, les deux années marquées par la pandémie, est-il vrai ? Rend-on compte de la réalité ou de l’apparence de la réalité ? Formons ici le vœu que la vérité s’impose et que le pays, la communauté professionnelle, les responsables politiques, y réagissent bien. Car à la fin, le problème n’est jamais le réel, mais ce qu’on en fait.

Que voit-on et que nous montre-t-on depuis deux ans ? Que le marché de la revente ne s’est jamais si bien porté. Les plus cyniques seraient tentés de réclamer un virus de temps et temps pour booster les affaires… Une nouvelle cartographie des besoins aussi, avec le réveil des villes moyennes et des communes rurales contre une déprise des métropoles. Une construction résidentielle en baisse certes, mais ni les promoteurs ni les constructeurs n’ont eu l’indécence de défiler dans la rue et les analyses sont restées confidentielles, dans l’ombre de la communication sur les difficultés d’autres secteurs, l’aéronautique ou les boîtes de nuit par exemple. On nous a également expliqué que le succès de la transition énergétique reposait largement sur la rénovation du parc de logements et que des contraintes, toutes supportables, sortiraient les meilleures choses. On a aussi entendu les professionnels revendiquer des progrès digitaux sans précédent, sous l’effet des évolutions des habitudes et des obligations de distanciation sanitaires. Ces progrès sont-ils pérennes ?

2022 va nous amener une opération vérité, qui n’aura rien de douloureux si l’on est prêt à transformer ce qui ne va pas. Vérité sur ce qu’est vraiment ce nouvel aménagement du territoire. Certes, il décongestionne un peu les métropoles, mais le mouvement se confirmera-t-il au point de rééquilibrer la France ? La volonté politique centrale favorisera-t-elle l’installation de sièges sociaux dans les villes moyennes? Les services publics et privés s’y établiront-ils pour répondre aux attentes des ménages et des entreprises ? À ce jour, la tendance est inverse. On constate qu’une demande immobilière sur six, en achat comme en location, se détourne effectivement des grandes villes vers le reste du territoire. Certes, mais pas assez pour calmer significativement les prix dans ces territoires et en revanche assez pour les faire monter ailleurs, dans des proportions indolores pour les déserteurs des métropoles, mais déjà éprouvantes pour les autochtones…

C’est aussi parce qu’on est monté en gamme d’acheteurs que le resserrement des critères de choix des dossiers par les banques, sous l’effet des recommandations du Haut conseil de stabilité financière, n’a pas conduit à réduire le nombre de transactions : elles ont juste été conclues par des ménages plus aisés. Qui plus est, les recommandations s’imposent juridiquement depuis le 1er janvier, durcissant encore la sélectivité des prêteurs… sans compter la probable remontée des taux. Va-t-on continuer à prétendre que rien n’a changé en matière d’accès au crédit immobilier, jusqu’à soutenir que le prêt à taux zéro (PTZ) serait devenu inutile. La vérité, là encore, doit être dite.

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