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« L’UFC-Que Choisir alerte sur une hausse des tarifs de l’électricité qui pourrait être de l’ordre de 10 % en début d’année prochaine. L’association de consommateurs et consommatrices en appelle aux autorités pour endiguer l’explosion des factures.
Alors que le pouvoir d’achat promet d’être un des thèmes forts de la prochaine campagne présidentielle française, l’UFC-Que Choisir s’attend à une nouvelle (forte) hausse du prix de l’électricité. Ce lundi, l’association de consommateurs et consommatrices pointe la potentielle explosion des tarifs, en se basant sur la méthodologie officielle de calcul de ces derniers (TRVE). Elle estime que la flambée pourrait atteindre 10 % en janvier 2022. Mais selon elle, cette hausse attendue n’est pas encore entérinée, donc pas nécessairement inéluctable. Elle espère désormais que l’État saura l’endiguer.
Carburants, gaz, fioul… Ces derniers mois, les énergies ont connu une flambée des prix, qui n’épargnent évidemment pas l’électricité, indispensable à la vie des Français et Françaises. Et pour justifier la hausse potentielle jusqu’à 10 % des tarifs, l’UFC-Que Choisir s’est à la fois basée sur le degré d’exposition du tarif réglementé de vente d’électricité (TRVE) aux prix sur les marchés de gros, et le niveau de ces prix sur les marchés de gros d’ici la fin de l’année 2021.
L’UFC-Que Choisir estime que les fournisseurs devront davantage s’approvisionner sur les marchés de gros, dont les prix auront un impact, selon elle, sur environ 60 % du coût de la partie approvisionnement du TRVE, alors même que les prix de gros sont déjà très élevés.
L’association de consommateurs et consommatrices mise ainsi sur une hausse hors taxes de 11,3 % du tarif réglementé de vente d’électricité, soit 10 % TTC. Une véritable flambée des prix qui se matérialisera, toujours selon l’organisation, par une augmentation moyenne de 150 euros par an pour un ménage ».
Nous avions l’électricité la moins chère d’Europe.
Plus nous faisons d’Europe.
Plus nous faisons de dérégulation.
Plus nous faisons d’ouverture à la concurrence.
Plus nous faisons d’éolien, de solaire et d’énergies vertes.
Plus cela nous coûte cher, très cher, de plus en plus cher.
L’énergie nucléaire est risquée, très risquée, et c’est la raison pour laquelle nous devons sans cesse améliorer notre degré d’exigence, mais peut-on seulement s’en passer ?
Nos voisins allemands polluent la France à coup de particules fines liées à leurs centrales au… charbon, puisqu’ils ont éteint leurs centrales nucléaires.
Les puristes ont rarement raison dans la vraie vie.
Les choses sont toujours nettement plus nuancées et complexes.
La transition énergétique sera un fiasco.
Charles SANNAT
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