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Les chiffres bruts du chômage baissent, mais ce résultat doit autant aux circonstances qui poussent de nombreux demandeurs d’emploi à différer leur recherche qu’à une hausse de l’activité.
Le taux de chômage a fortement reculé, à 8% au quatrième trimestre 2020 contre 9,1% au troisième, revenant à son niveau d’avant-crise (8,1%), mais cette baisse est «en partie en trompe l’œil» selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) du fait qu’un certain nombre de personnes ont renoncé à chercher un emploi à cause du second confinement.
Un «trompe l’œil» expliqué par le second confinement
Pour être chômeur au sens du Bureau international du Travail (BIT), le critère employé par l’Insee, il faut en effet avoir effectué une démarche de recherche d’emploi au cours des quatre dernières semaines et se déclarer disponible dans les deux semaines pour occuper un emploi.
«Ces deux comportements, disponibilité et recherche, ont été plus ou moins affectés par les limitations de circulation des personnes et par la perception que ces dernières avaient des possibilités offertes sur le marché du travail en cette période de crise sanitaire», explique l’Insee citée par l’AFP.
Certes, la baisse du chômage sur le trimestre provient d’abord de la hausse du taux d’emploi, lequel a continué de se redresser sur le trimestre (+0,6 point) même «si elle est à relativiser par le repli des heures travaillées par emploi».
«Mais, comme au deuxième trimestre, la baisse du chômage est aussi pour partie « en trompe-l’œil » : en raison du deuxième confinement, entre le 30 octobre et le 15 décembre, un nombre important de personnes ont basculé vers l’inactivité, faute notamment de pouvoir réaliser des recherches actives d’emploi dans les conditions habituelles», ajoute l’institut.
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