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Le Fonds monétaire international a proposé d’augmenter les impôts des nantis ainsi que des entreprises qui ont vu leurs performances grossir malgré la crise. Le but? Participer à renflouer les caisses des États et aider les plus précaires face à des inégalités qui se sont fortement creusées durant cette crise.
«La pandémie a accru les inégalités.» Au moment de s’exprimer lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans le cadre des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI), Paolo Mauro, un des responsables des affaires budgétaires de l’institution basée à New York, n’a rien appris à personne. La nouveauté réside dans la proposition qu’a formulée l’institution supranationale: augmenter temporairement la fiscalité pour les revenus les plus élevés ainsi que pour les entreprises qui n’ont pas souffert de la crise.
Le FMI propose une taxe « solidarité » sur les gagnants de la crise et les plus riches :
« Cette taxe temporaire aiderait à réduire les inégalités sociales qui ont été exacerbées par la crise économique et sociale d’après le FMI ». https://t.co/nJMZdHywV0@financialtimes
— Aurore Lalucq (@AuroreLalucq) April 7, 2021
Et les firmes qui ont carrément prospéré sont nombreuses! Pour preuve leurs fondateurs ou dirigeants qui ont fait du dernier classement des milliardaires de Forbes un événement historique. Les vingt personnes les plus riches de la planète détiennent désormais la bagatelle de 1.747,5 milliards de dollars. Soit bien plus que le Produit intérieur brut (PIB) d’un pays comme l’Espagne pourtant treizième puissance économique mondiale.
Une possibilité d’inverser la tendance
Le FMI a fait un constat que s’est chargé de rappeler Paolo Mauro: les revenus provenant de l’impôt sur les sociétés ont connu une érosion ces dernières années. «Nous avons également constaté une érosion de l’imposition des revenus personnels pour les personnes se situant tout en haut de l’échelle des revenus», a-t-il ajouté.
J’aurais jamais cru lire ça un jour… « Pandémie: le FMI recommande une taxe provisoire sur les riches – AFP »
— Anne Jocteur Monrozier (@Anne_JM) April 7, 2021
L’organisation économique internationale pense donc «nécessaire de mobiliser des recettes fiscales supplémentaires» afin de diriger l’argent vers la santé, l’éducation, les dispositifs de sécurité sociale. De quoi également aider de nombreuses nations à se renflouer. Les aides à l’économie mises en place un peu partout à travers le monde ont provoqué un endettement record. À titre d’exemple, le déficit public français pour 2020 avoisine les 10%. Du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale.
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