[ad_1]
Les compagnies d’assurance-vie se frottent les mains. Enfin, les épargnants ont compris que le fonds euros n’était plus une solution efficace pour valoriser durablement leur capital financier.
Le discours des commerciaux est bien rodé et les arbitrages vers les unités de compte font le bonheur des compagnies d’assurance vie et plus généralement de l’industrie de la finance.
Après avoir insisté sur la médiocrité des rendements actuels du fonds euros, votre banquier vous explique que la seule alternative est d’investir en action ou sur les marchés financiers.
Vous n’avez plus le choix, il faut accepter la volatilité des marchés actions et diversifier votre épargne pour espérer maintenir la valeur de votre patrimoine et ne pas vous appauvrir.
Pourtant, votre banquier ou votre conseiller financier à raison. La faiblesse durable des taux d’intérêt condamne durablement le fonds euros. Nous nous le répétons ici sans cesse depuis des années (Cf. « Assurance-vie : Sortir du fonds euros au rendement trop faible, mais où investir ? » ou encore « Pourquoi vous ne devriez pas avoir autant d’épargne« ).
Vous devez sortir du fonds euros de votre contrat d’assurance-vie pour investir votre argent dans l’économie.
C’est alors que l’évidence de l’investissement dans le capital des entreprises s’impose.
En effet, pour investir dans l’économie, les particuliers n’ont que deux alternatives relativement accessibles :
- Investir dans l’immobilier (locatif ou même une résidence principale ou secondaire) dont la valeur à long terme tend à suivre le dynamisme de l’économie ;
- Investir à long terme dans le capital des entreprises via le marché actions ;
Investir dans le capital des entreprises, c’est utiliser le marché actions et la bourse pour investir durablement dans la capacité des entreprises à s’adapter à l’évolution de la conjoncture pour créer toujours plus de bénéfices à long terme.
Comme nous vous l’expliquons dans cet article « Vous devez investir en bourse comme vous investissez dans l’immobilier !« , la bourse n’est pas une fin, c’est un moyen, un lieu de confrontation entre les acheteurs d’actions et les vendeurs.
Certains épargnants font l’erreur de croire qu’investir en bourse consiste à spéculer sur le marché actions, c’est à dire jouer à la devinette et essayer d’anticiper les mouvements aléatoires de la bourse à court terme. Cela ne fonctionne jamais.
Cela fait bientôt 20 ans que je conseille les épargnants et rares sont ceux qui ont durablement valorisé leur épargne en jouant avec le hasard. Certains auront de la chance une fois… mais qui ne se renouvellera pas (cf. « Bourse : Pourquoi l’investissement en actions n’est pas aussi rentable qu’en théorie« ). Bref, la spéculation et les arts divinatoires ne permettent pas de profiter de la capacité des entreprises à créer de la valeur à long terme.
D’autres épargnants, beaucoup plus rares, ont compris que la bourse n’était qu’un moyen.
L’investisseur de long terme investit à long terme dans le capital d’une entreprise qu’il juge capable de créer de la valeur à long terme. Il ne fait rien. Il ne regarde pas ses actions tous les jours ; Il laisse l’entreprise s’adapter, avancer, créer et part à la pêche pour profiter de son temps (cf. « Investir en actions, c’est investir dans un système complexe qui s’adapte en permanence pour générer des bénéfices« ).
Bref, c’est évidemment dans l’état d’esprit de l’investisseur de long terme qu’il faut concevoir l’investissement en action et la diversification de votre contrat d’assurance-vie vers les unités de compte.
Dans quelles conditions l’investissement en unités de compte sera rentable pour l’épargnant ?
Rentrons dans le cœur du sujet. En effet, après cette belle narration sur la nécessité d’investir à long terme dans le capital des entreprises, la question fondamentale est dans la manière de le faire.
Dans de très nombreuses situations, les performances ne seront pas à la hauteur des espérances. Les rendements ne sont malheureusement pas souvent au rendez-vous.
La raison est simple : Les compagnies d’assurance-vie prélèvent des frais de gestion tellement élevés qu’il est quasi-impossible d’espérer profiter de la performance des marchés actions.
Dans sa dernière newsletter, Goodvalueformoney chiffre ces frais à 2.91% par année en moyenne. Le CAC40 dividendes réinvestis, c’est -+ 8% de rendement annuel actuariel depuis 35 ans. En prélèvement 2.91% de frais de gestion sur ces -+ 8% de rendement annuel, il n’en reste plus assez pour justifier la prise de risque et la volatilité des marchés actions.
[ad_2]