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Selon UBS, qui jauge le risque de surchauffe sur les prix de l’immobilier dans 25 grandes agglomérations au niveau mondial, Francfort, Toronto et Hong Kong constituent le trio de tête des villes les plus exposées au risque de bulle ! Et Paris est à risque…
Une étude d’UBS alimente les craintes de krach immobilier, les risques étant jugés particulièrement élevés pour Francfort, Toronto et Hong Kong. Neuf villes se situent dans la zone à risque de bulle, dont Munich et Zurich, suivies par Vancouver et Stockholm, puis Paris, à la huitième place du classement, et Amsterdam, au neuvième rang. Entre mi-2020 et mi-2021, les prix de l’immobilier résidentiel corrigés de l’inflation dans ces 25 villes ont augmenté de 6%, soit la plus forte augmentation annuelle depuis 2014, selon la banque suisse qui publie chaque année un indice des bulles immobilières pour dresser un état des lieux du marché.
« La pandémie de coronavirus a confiné beaucoup de gens entre leurs quatre murs, ce qui a amplifié l’importance de l’espace de vie », a commenté Claudio Saputelli, responsable de la Recherche immobilière au sein de l’unité de gestion de la banque, cité dans un communiqué, relevant que de nombreux ménages sont prêts « à payer des prix plus élevés » pour leur logement. Avec les taux d’intérêt historiquement bas mais aussi la hausse des apports avec le surcroît d’épargne constitué par une partie des ménages pendant les confinements, l’expansion des prêts hypothécaires a accéléré presque partout au cours des derniers trimestres.
Mais un durcissement des conditions de crédit pourrait entraîner un arrêt brutal de la hausse sur la plupart des marchés immobiliers, a averti la banque. Une bulle immobilière est toujours démontrée à posteriori, lorsqu’elle éclate, ont rappelé les auteurs de l’étude qui soulignent cependant que des indicateurs, comme par exemple la déconnexion entre les revenus et les loyers, permettent de déceler des tensions.
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