Les ménages ont de plus en plus de mal à acheter dans l’Ouest de la France

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En Normandie et en Bretagne, et dans certaines villes de la côte Atlantique comme Bordeaux ou Biarritz, les hausses des prix de l’immobilier pèsent de plus en plus fortement sur le pouvoir d’achat des ménages.

L’immobilier est sous pression sur tout l’Ouest de la France. Une étude de SeLoger montre que de la Normandie à la Nouvelle-Aquitaine, les hausses des prix immobiliers poussent de plus en plus de ménages à habiter en périphérie des grandes agglomérations. « Une situation qui pourrait devenir de plus en plus problématique avec l’envolée actuelle des prix du carburant, qui entame considérablement le pouvoir d’achat des Français », s’inquiète Séverine Amate, porte-parole du groupe SeLoger.

En Normandie, tout d’abord, SeLoger constate que les publications d’annonces immobilières en 2021 ont bondi de 28,9 % en Seine-Maritime par rapport à 2019, de 22,6 % dans l’Orne et de 10,7% dans le Calvados. En symétrie, les prix augmentent de 17,3% dans ce département (2.861 €/m² en moyenne), toujours par rapport à 2019, de 9,1% dans l’Orne (1.429 €/m²) et de 13,5% en Seine-Maritime (2.242 € du m²). En revanche, « les mise en vente sur SeLoger plongent de -25,2 % dans la Manche et cède -4,8 % dans l’Eure, alors que les prix gagnent tout de même + 14,2 % pour la Manche (1.795 €/m²) et + 11,5 % pour l’Eure (2.062 €/m²) ».

Les mises en vente chutent en Bretagne

En Bretagne, le marché aussi est sous pression. Certes, côté construction, la Bretagne est dynamique. L’Ille-et-Vilaine fait partie des « cinq départements ayant délivré le plus de prêts à taux zéro (PTZ) en volume », selon l’Anil (Agence nationale pour l’information sur le logement), étant entendu qu’à l’échelle nationale, « 80 % des PTZ sont émis dans le neuf ». En 2021, 34.232 logements ont été autorisés à la construction selon la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Bretagne, soit 31,2 % de plus sur un an. Mais « l’offre ne suffit pas à répondre à la demande, que ce soit au niveau locatif ou à l’acquisition. Face à la flambée des prix, les ménages doivent s’éloigner à 20-30 kilomètres de Quimper, malgré la hausse du prix du carburant », estime David Boulanger, conseiller immobilier du réseau IAD basé à Quimper.

Du coté des transactions, le nombre de mises en vente chute fortement selon SeLoger. Dans les Côtes d’Armor, elles plongent de 25,8% par rapport à 2019, de 40,2% dans le Finistère, de 33,3% dans le Morbihan et de 15,7% en Ille-et-Vilaine. Les prix évoluent dans le sens inverse, sur la même période, ils grimpent de 11,9% dans les Côtes d’Armor (2.015 € en moyenne du m²), 18,9% dans le Finistère (2.223 € du m²), 25,6% dans le Morbihan (2.748 €/m²) et de 27,1% en Ille-et-Vilaine (2.769 €/m²).

Du coté de Bordeaux, pas de surprise, les prix immobiliers ont fortement augmenté avec l’arrivée de la LGV Bordeaux-Paris en juillet 2017. En plaçant Bordeaux à seulement 2 heures de Paris, la LGV a permis aux Franciliens de s’installer dans celle que l’on appelait auparavant « La Belle Endormie ». Le nombre de biens mis en vente a plongé de -19,3 % en 2021 par rapport à 2019, tandis que les prix grimpent de +15,7% (à 3.551 € en moyenne du m²), toujours sur la même période.

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