Nos solutions et conseils pour obtenir un crédit immobilier dans le contexte actuel


Le taux de refus pour des crédits immobiliers est de 10,7%.

S’il est actuellement plus compliqué d’emprunter qu’en 2019, comme en témoigne l’évolution de la part des dossiers refusés, il existe des solutions pour accroitre les chances d’obtenir un crédit, en réduisant son endettement par exemple. Vousfinancer, réseau de 200 agences de courtage en crédit immobilier, délivre quelques conseils pratiques pour obtenir son crédit immobilier.

Si Vousfinancer note une hausse de la part des dossiers refusés – passée de 5,5 % en 2019 à 10,7 % à fin aout 2020 – près de 90 % des dossiers envoyés aux banques obtiennent tout de même finalement un accord. « Les banques appliquent actuellement strictement les recommandations du Haut conseil de stabilité financière. Toutefois des solutions existent pour optimiser le plan de financement ou réduire l’endettement d’un emprunteur et faciliter ainsi l’acceptation de son crédit immobilier par une banque. C’est notre mission de courtier d’accompagner nos clients et les conseiller dans le montage de leur dossier pour mettre toutes les chances de leur côté ! » explique Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer .

L’une des recommandations du HCSF est de limiter l’endettement à 33 % des revenus. Cela signifie que l’ensemble des charges de remboursement (mensualité de crédit à venir et autres crédits en cours) ne doit pas dépasser 33 % des revenus nets imposables. Si la recommandation de ne pas dépasser un endettement de 33 % de ses revenus a du sens pour limiter le risque de non remboursement en cas de coup dur, de baisse de salaire ou de perte d’emploi, elle conduit parfois à des refus de crédit pour des emprunteurs qui ont pourtant un reste-à-vivre suffisant ou de l’épargne permettant de faire face à une baisse de salaire, notamment dans les profils d’emprunteurs refusés, dont les revenus et l’apport sont en hausse par rapport à 2019.

Voici quelques solutions et conseils pour réduire son endettement

Rembourser si possible ses crédits en cours (crédit auto, conso) car ceux-là pèsent sur l’endettement et diminuent fortement la capacité d’emprunt.

Par exemple, avec un crédit auto de 300 € et des revenus de 3000 €, vous pouvez rembourser une mensualité de crédit immobilier de 700 € maximum et emprunter ainsi 147 866 €. Alors que si vous remboursez par anticipation votre crédit, vous pourrez consacrer 1000 € au remboursement de votre crédit immobilier et emprunter ainsi 211 237 €, soit 42 % de plus.

Bon à savoir : si la durée restant de remboursement de votre crédit auto ou conso est relativement courte (moins d’un an), la plupart des banques ne le prendront pas en compte dans le calcul de votre taux d’endettement.

Pour ceux qui ont plusieurs crédits en cours, faire racheter ses crédits (auto, conso, immobilier) en faisant un regroupement de crédits. Cette opération consistant à ne rembourser plus qu’une seule mensualité plus faible grâce à un allongement de durée (jusqu’à 25 ans pour les propriétaires, 15 ans sinon) permet de réduire sensiblement son endettement Bon à savoir :Le regroupement de crédits n’est pas réservé aux « mal endettés » … Peux ceux qui atteignent un endettement de 40 %, cela peut être un levier pour réaliser de nouveaux projets (travaux, investissement locatif, aide financière aux enfants…), et même si les taux restent supérieurs aux taux de crédit immobilier, ils ont chuté ces dernières années !

Souscrire un crédit aux mensualités progressives qui permet de démarrer le remboursement avec un endettement plus faible qu’avec un crédit amortissable classique. Les mensualités, moins élevées en début de crédit, augmentent de 1 % par an. Ce type de crédit prévoyant un démarrage en douceur des remboursements permet d’avoir un endettement plus faible sur les premières années du crédit. En outre, il présente peu de risque dans la mesure où les mensualités augmentent de 1 % par an comme pourrait le faire un loyer, et que ces prêts destinés plutôt aux emprunteurs dont les revenus vont potentiellement évoluer à la hausse, avec un endettement qui n’a pas vocation a augmenté.

Par exemple, un couple avec 3 000 €/mois qui voudrait emprunter 250 000 € sur 25 ans : avec un prêt amortissable classique à 1,75 %, la mensualité sera de 1029,5 €, soit un taux d’endettement de 34 % alors que dans le cadre d’un crédit évolutif, au même taux de 1,75 %, la 1ère échéance sera de 919,5 €, soit 110 € de moins, permettant d’abaisser le taux d’endettement de 30,6 % (la dernière échéance sera de 1167,5 € et l’impact sur le coût total du crédit de 3000 € de plus qu’en crédit classique)

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