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Obtenir un taux d’emprunt avantageux est, certes, indispensable, mais ces intermédiaires proposent surtout une approche clés en main, allant de la recherche du financement à la signature de l’acte.
La part de marché des courtiers en crédit immobilier s’élève à 37,40 % en 2021, d’après l’Association professionnelle des intermédiaires en crédit (APIC), contre 29 % en 2015. Les jeunes emprunteurs de 18 à 34 ans sont encore plus accros à ces acteurs, puisque les deux tiers d’entre eux y ont recours pour obtenir un financement.
Une dizaine de ces intermédiaires sont implantés à l’échelle nationale, à l’instar de Cafpi, Empruntis ou Meilleurtaux. Mais l’immense majorité des 33 000 courtiers répertoriés par l’APIC sont de petits acteurs régionaux, voire locaux.
Franchisés, salariés ou mandataires, tous les modèles cohabitent, y compris au sein d’un même réseau. Si le processus est donc identique dans l’agence d’un réseau de courtage à Bordeaux, Strasbourg ou Roubaix, ce métier est aussi une question d’hommes et de femmes. « Certains sont plus efficaces que d’autres », reconnaît l’un d’eux.
Rien n’empêche d’aller soi-même voir deux ou trois banques de sa région pour demander un prêt. Mais le courtier permet de gagner du temps. « Un seul rendez-vous suffit pour mettre en concurrence toutes les banques», résume Sandrine Allonier, directrice des études de Vousfinancer, dont le sondage OpinionWay de février 2022 indique que 24 % des Français ayant fait appel à un courtier le font pour gagner du temps.
« Les emprunteurs sont souvent focalisés sur le taux qu’ils pourront obtenir. Mais notre métier va plus loin : nous déchargeons le client du stress monumental lié à l’achat immobilier », résume Olivier Lendrevie, président de Cafpi, dont le réseau compte 1 100 mandataires en France. Car au-delà du taux, à lui seul parfois complexe à décrypter, l’acheteur doit aussi maîtriser les aspects techniques du crédit comme les options (modulation ou report d’échéances, etc.) ou l’assurance de prêt.
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