5 raisons d’être optimiste pour le marché immobilier


Hausse des taux de crédit, prix toujours élevés: difficile d’être optimiste pour le marché immobilier. Et pourtant, il y a des raisons de l’être. Le Figaro fait le point.

Et si, l’espace d’un instant, nous cessions de ne retenir que les mauvaises nouvelles qui arrivent jusqu’à nous? Il est vrai qu’en se concentrant sur le secteur immobilier, les inquiétudes et les doutes sont légion après une longue période d’euphorie. Tout indique actuellement que les années de ventes record sont derrière nous, les prix s’orientent à la baisse, les taux de crédit à la hausse… Sans oublier que la guerre en Ukraine et le lot de pénuries qui en découlent ainsi que le retour de l’inflation compliquent grandement la donne. Et pendant ce temps-là, la construction neuve n’est toujours pas sortie du marasme.

Le contexte politique, quant à lui, n’est guère plus favorable. Le président réélu n’a jamais porté l’immobilier dans son cœur et le sujet n’a pas vraiment passionné la classe politique ces cinq dernières années sauf au travers de polémiques (les propriétaires qualifiés de «rentiers» par Emmanuel Macron, les immeubles insalubres qui se sont effondrés à Marseille, les maisons individuelles malmenées par l’ancienne ministre du Logement Emmanuelle Wargon ou encore les affaires de squats ou de loyers impayés).

Pire: pour la deuxième fois sous la Ve République – la précédente date de 2017 -, le logement a été privé de ministère. Le sujet a été relégué, à ce jour, au rang de sous-thématique du portefeuille d’Amélie de Montchalin, nouvelle ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Mais le gouvernement promet de rectifier le tir après les élections législatives des 12 et 19 juin. «Il y aura très certainement de nouvelles personnalités dédiées aux transports et au logement, sous la supervision de la ministre Amélie de Montchalin», assure Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement.

En attendant, le monde de l’immobilier ne comprend pas cette absence, même temporaire, à l’heure où le pouvoir d’achat des Français est en crise. «La demande record se heurte à une pénurie de biens et à l’augmentation des prix, y compris loin des métropoles» souligne Guillaume Martinaud, président d’Orpi, premier réseau immobilier de France (1 350 agences). Les Angevins, les Rémois ou encore les Toulonnais désireux d’accéder à la propriété sont ceux dont le pouvoir d’achat immobilier (la surface qu’ils peuvent espérer acquérir aux conditions financières actuelles, NDLR) a le plus fondu depuis deux ans. Il a perdu entre 10 et 27 %, selon le courtier Meilleurtaux.

• L’immobilier français a des bases solides

Cela étant dit, malgré cette belle liste de difficultés et ces inquiétudes réelles, en ce début d’été, période traditionnellement propice aux opérations immobilières, nous avons voulu rappeler que le tableau n’était finalement pas si sombre que cela. N’oublions pas que le marché français s’appuie sur des bases solides et que la baisse des prix qui semble commencer à s’installer n’est souvent qu’une correction salutaire après des années de hausse D’ailleurs, c’est également cette modération des tarifs qui sera la seule manière d’adoucir la hausse des taux d’intérêt, déjà bien réelle ces derniers mois.

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