Immobilier : entre normalisation et érosion

Jusqu’ici, tout va bien. Malgré les alertes des courtiers et banquiers sur l’accès au crédit, le marché immobilier connait une très bonne dynamique. Mais déjà quelques signaux témoignent d’une érosion qui pourrait bien s’accentuer dans les prochains mois.

Retour à la normale

A fin mars, la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) recensait quelques 1.175.000 transactions sur un an. Un chiffre stable par rapport à l’année dernière mais qui, comparé aux précédents mois, révèle clairement une érosion du volume de vente. Rien d’alarmant en soit étant donné le haut niveau atteint en 2021, grâce à l’effet de rattrapage post Covid. Mais il confirme toutefois la tendance de repli du marché engagée depuis la fin de l’été dernier (1.211.000 ventes).

Malgré tout, le volume de ventes reste bien plus élevé qu’avant la crise sanitaire et témoigne d’une normalisation après une année 2021 record.

Source : Fnaim

Côté prix, la dynamique est plus forte. Selon la Fnaim, ils dépassent pour la première fois le plafond de 3.000 euros/m², en hausse de 7,7% en un an, et ce sur l’ensemble du territoire (voir ci-dessous). Les maisons tirent clairement le marché vers le haut, avec près de 10% d’augmentation.

«La tendance haussière est homogène sur tout le territoire mais certains territoires se distinguent particulièrement», a souligné Jean-Marc Torrollion, le président de la Fnaim, lors d’un point presse. Ainsi, alors que les grandes villes sont en hausse de 4,5% en moyenne, les villes moyennes grimpent de 8%. Les stations balnéaires sont loin devant : +12,4% en un an… Et même +38,1% en cinq ans. Tout le contraire de Paris, qui accuse un repli de l’ordre de 2% en un an (7% corrigé de l’inflation).

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