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Malgré la baisse paniquée de 50 points de base du taux directeur américain, les marchés ne sont toujours pas rassurés. L’or en a profité pour effacer une grande partie de ses pertes récentes, et s’installer à nouveau confortablement au-dessus des 1 600 $ l’once. Que va-t-il se passer désormais ? Voici les scénarios de Stewart Thomson :
« Il (Donald Trump) va perdre l’élection, c’est sûr… Ford a perdu face à Carter après le choc pétrolier de 1973, Carter a perdu face à Reagan après la seconde crise pétrolière de 1979, Bush a perdu face à Clinton après l’invasion du Koweït. Le camp démocratique est faible, mais Trump est mort. » Nouriel Roubini, 2 mars 2020.
Roubini fait référence à la crise du coronavirus, une crise susceptible de détruire une présidence. Tandis que la dette américaine est en train de déraper, Trump en appelle à davantage de baisses des taux, et donc à davantage de dette.
C’est un cercle vicieux : un problème créé par la dette est réglé avec davantage de dettes. Pour gérer cette situation, tous les investisseurs devraient posséder de l’or.
Le coronavirus menace de malmener les marchés actions de Trump, le symbole de sa présidence, et donc de détruire ce qu’il considère être son œuvre. Mais la Bourse réagit principalement aux actions de la FED. Les investisseurs avisés se souviendront que lorsque Robert Mugabe a détruit l’économie du Zimbabwe, les actions grimpèrent plus que l’or !
Dans le cas des États-Unis, l’élection de Bernie Sanders pourrait provoquer une baisse initiale des marchés. Mais une FED accommodante et des politiques inflationnistes pourraient faire des marchés actions américains un refuge pour les investisseurs, comme l’or.
Je suis ouvert aux actions, qu’elles baissent ou qu’elles grimpent. Les investisseurs devraient être un peu exposés aux actions, mais seulement s’ils sont prêts à en acheter davantage à des prix bien plus bas… Des prix qui pourraient être de grosses surprises pour les investisseurs. En ce qui concerne le Dow Jones, je conseille la zone des 21 700 points en tant que point d’entrée.
L’absence d’acheteurs à la recherche de bonnes affaires et la fin des rachats d’actions sont les vents contraires principaux de la Bourse. Les rachats s’étiolent alors que le coronavirus détruit les bénéfices des entreprises.
En ce qui concerne l’or, j’aime simplifier les choses. Voici les zones d’achat, de vente et éventuellement de stop losses. J’avais parlé de la zone d’achat majeur des 1 566 $ bien avant le top de 1 691 $. En bref, voici la stratégie à suivre : achetez autour des 1 566 dollars et vendez à 1 613, 1 650 et 1 690 $. (…)
Et que se passera-t-il si l’or ne parvient pas à tenir les 1 566 $ ? Dans ce cas, la zone des 1 446 $ deviendrait le moment auquel il faut passer à l’achat. J’espère que l’on n’en arrivera pas là, mais je veux que les investisseurs soient préparés à tout.
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