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Des achats illimités. La FED a annoncé ce lundi qu’elle allait acheter autant que nécessaire des bons du Trésor et des MBS (titres adossés à des créances hypothécaires) afin de soutenir les marchés financiers. Au final, il n’aura pas fallu grand-chose pour que la FED stoppe ses politiques restrictives pour devenir plus accommodante que jamais.
Les faits donnent raison à ceux qui affirment que rien n’a été réglé depuis la crise de 2008. Il aura fallu un virus pour montrer la fragilité de l’économie et du système financier. Si les choses continuent à ce rythme, la FED aura acheté pour un trillion de dollars d’actifs en 2 semaines. Outre les MBS et les Treasurys qu’elle achète en mode no limit, elle va également faire l’acquisition de parts d’ETF, d’obligations d’entreprise, etc. Powell est en quelque sorte passé en mode Kuroda. Pour le plus grand plaisir de Donald Trump.
Celui qui voyait « de grosses bulles horribles » avant son élection a déclaré : « Je suis content de lui. Je pense qu’il a vraiment compris la situation et il a fait ce qu’il devait. Je pense qu’il sera récompensé pour les décisions qu’il a prises la semaine dernière. Il a vraiment assumé son rôle à l’occasion de celle-ci. Je l’ai appelé je lui ai dit : Jerome, bien joué. Il a été un peu lent à prendre cette voie à mon goût. Mais aujourd’hui, je l’ai appelé pour lui dire qu’il avait fait de l’excellent boulot. Je suis fier de lui. Il fallait du courage. En fin de course, cela portera ses fruits. Mais il n’a pas fini. Il a encore d’autres flèches dans son carquois. Je suis très heureux de ce qu’il a fait. » (source)
À tout cela, il faut encore ajouter les largesses financières que l’administration Trump va accorder à la population, y compris des chèques. En bref, nous sommes en train d’assister à l’application de la théorie monétaire moderne et des hélicoptères monétaires dont nous parlons depuis quelques années. Peu importe les déficits, peu importe la création monétaire, tout cela n’a aucune espèce d’importance. Donald Trump a fait ce que les méchants socialistes qu’il abhorre rêvaient de faire.
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