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Il y a un peu plus de 2 mois, Bank of America est devenue le plus grand partisan de l’or de Wall Street (avec une justesse remarquable jusqu’à présent). Depuis, BoA prédit que l’or va atteindre les 3.000 $ dans environ 18 mois « en raison des politiques monétaires et fiscales accommodantes pratiquées à travers le monde ». En raison de l’élection présidentielle américaine de novembre et du fonds de relance pour l’Europe qui sera mise en place en janvier 2021, la banque américaine estime que la demande restera élevée l’année prochaine, malgré le risque posé par la pandémie.
Le contexte macroéconomique actuel est également positif pour les métaux précieux. L’or profite des taux réels qui n’ont jamais été aussi bas alors que les banques centrales soutiennent les dépenses publiques.
Mais il n’y a pas que l’or qui se prépare à s’apprécier de 50 % selon Bank of America. L’argent bénéficie également de ce contexte macro car la demande devrait augmenter en raison de l’aspect environnemental des propositions de stimulations. Pour cette raison, Bank of America estime que 35 $ l’once est un objectif raisonnable pour l’argent l’année prochaine. Mais surtout, estime que le métal gris « pourrait grimper jusqu’à 50 $ à moyen terme ». Voici pourquoi.
Comme ils l’ont fait avec l’or, les investisseurs ont augmenté leur exposition au métal gris en raison des craintes engendrées par les politiques actuelles. Cependant, vu que l’argent est davantage concerné par la demande industrielle qui a chuté durant les confinements, cela ne s’est pas remarqué en début d’année. Le ratio or/argent a bondi jusqu’à 124. Aujourd’hui encore, il reste très loin de sa moyenne à long terme qui est de 59.
Depuis, l’argent a fortement surperformé l’or alors que la demande industrielle renaît. De plus, les perspectives de nouvelles mesures fiscales accommodantes sont également positives. À ce sujet, BoA relève que le programme du candidat à la présidentielle Joe Biden a attiré l’attention des marchés. Faire des États-Unis un pays à émissions zéro est probablement son objectif le plus ambitieux. Durant les 4 dernières années, les émissions des États-Unis ont baissé de plus de 15 %. Cela dit, cette baisse est largement attribuable à une diminution de l’activité industrielle et la mise à la retraite de centrales au charbon par des centrales au gaz.
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