Tsunami bancaire en Europe : le cas de la Société Générale

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Une offensive majeure se déroule contre les banques européennes, surtout depuis le weekend dernier…

Pour rappel, les banques européennes ne respectent pas la règle prudentielle d’endettement qui leur impose d’avoir des dettes inférieures à 10 fois le montant de leurs véritables capitaux propres.

C’est le multiple d’endettement, le leverage en anglais qui doit donc être inférieur à 10.

Elles n’ont pas assez de capitaux propres et trop de dettes, ce qui les fragilise dangereusement alors que les big banks américaines (des États-Unis) respectent cette règle… du moins depuis 2009 après avoir failli faire faillite car elles ne respectaient pas cette règle auparavant !

Document 1 :

La situation des banques européennes s’est considérablement aggravée avec cette histoire de coronavirus au point que mêmes les autorités européennes s’en inquiètent.

Ainsi, l’Autorité bancaire européenne (EBA, European Banking Authority), l’Autorité des marchés financiers (ESMA, European Securities and Markets Authority) et l’Autorité des assurances (EIOPA, European Insurance and Occupational Pensions Authority) s’alarment (dans un communiqué commun) de la perte prévisible des actifs des banques européennes, ce qui augmentera leurs pertes.

La BCE prépare à cet effet un site de… vente de créances bancaires dites douteuses (NPL, Non Performing Loans), c’est-à-dire des actifs fortement dévalués selon des procédures moins pénalisantes que le passage par l’intermédiaire de fonds dits vautours généralement américains d’après les propos d’Edward O’Brien rapportés par Reuters le 23 septembre.

La BCE évalue le montant de ces actifs pourris aux alentours de… 500 milliards d’euros !

Les Etats membres de la zone ont été obligés d’apporter 836 milliards d’euros à la BCE (rubrique 5 du passif) pour qu’elle puisse boucler son bilan vendredi dernier car les banques dites commerciales manquent dramatiquement de liquidités (rubrique 2),

Document 2 :

La BCE sauve ses banksters en leur apportant plus de 5 000 milliards d’euros qu’elle n’a jamais eus, par pure création monétaire ex nihilo !

Ça va mal pour les banques européennes, et même très mal, et ce sera pire dans l’avenir proche, d’où le plongeon des cours de leurs actions.

Ainsi par exemple, le cours de la Générale vient de battre ce 24 septembre son plus bas record depuis le début des années… 90 à 11,18 euros !

Document 3 :

Evidemment, c’est l’omerta dans la presse française mais les bons investisseurs ont fait les mêmes analyses que les miennes et ils en ont tiré les mêmes conclusions : ils vendent ces actions, ce qui fait plonger leurs cours.

Ainsi, la capitalisation boursière de la Générale est tombée à 9,5 milliards d’euros, soit 11,072 milliards de dollars seulement alors que celle de Wells Fargo est de… 94 milliards, soit 8,5 fois plusse,

Document 4 :

Ces deux banques ont pourtant des actifs de montants proches : 1 969 milliards de dollars pour Wells Fargo et 1 694 milliards de dollars pour la Générale, soit un écart de 14 % seulement,

Document 5 :

Les jours et les semaines à venir seront critiques.

L’avenir est incertain par définition mais il est sombre.

Cliquer ici pour voir le communiqué des autorités de régulation financières européennes.

© Chevallier.biz


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