Quatre scénarios possibles pour l’économie mondiale dont 3 alarmistes

L’épidémie qui a commencé dans la province chinoise du Hubei se propage rapidement et touche désormais la Corée du Sud, l’Italie, l’Iran, alors que les premiers décès ont été signalés en Amérique. Ses retombées économiques pourraient se traduire par des récessions aux États-Unis, dans la zone euro et au Japon, la croissance la plus lente jamais enregistrée en Chine avec un préjudice total qui pourrait se chiffrer à 2.700 milliards de dollars, ce qui équivaut au PIB du Royaume-Uni, indique une analyse de Bloomberg.

C’est le plus extrême des quatre scénarios envisagés, qui s’appuie sur l’expérience de la Chine, la répartition des cas dans d’autres pays, les estimations des risques pour les chaînes d’approvisionnement mondiales et un modèle à grande échelle de l’économie mondiale.

Quatre possibilités

Selon le scénario le plus positif, dans le cas où la Chine réussirait à contrôler l’épidémie et se remettrait de ses retombées au deuxième trimestre, son impact sur l’économie pourrait s’avérer restreint, estiment les experts.

Dans le cas où Pékin n’arriverait pas à maîtriser rapidement le coronavirus, la propagation de la maladie, notamment en dehors du pays (en Corée du Sud, en Italie, au Japon, en France ou en Allemagne) nuirait à leurs économies, selon les spécialistes. Ce deuxième scénario verrait l’économie ralentir à 2,3% en 2020 par rapport aux 3,1% prévus avant l’apparition du coronavirus.

Si l’épidémie gagne l’ensemble des pays qui ont signalé des cas de contamination, dont les États-Unis, l’Inde, le Royaume-Uni, le Canada et le Brésil, la croissance des dix plus grandes économies mondiales ralentirait car les pays se consacreraient à la lutte contre le virus. Selon ce scénario, la croissance mondiale chuterait à 1,2%, l’UE et le Japon entreraient dans une période de récession et la croissance de l’économie américaine baisserait à 0,5%.

Le quatrième scénario, le pire, prévoit non seulement un préjudice à hauteur de 2.700 milliards de dollars, mais aussi une croissance égale à zéro, selon les experts de Bloomberg.

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