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Si la hausse des prix se poursuit, elle s’atténue, pouvant laisser croire à une baisse l’an prochain. Néanmoins, cette éventuelle baisse ne profitera pas à tous, préviennent les professionnels.
A Paris, le mètre carré a passé l’an dernier le seuil symbolique des 10.000 euros.
Après des mois de crise économique, les logements français coûtent toujours plus cher malgré de premiers signes d’accalmie cet été. « La hausse des prix se poursuit (…) mais elle s’atténue » , a résumé jeudi 26 novembre la notaire Elodie Frémont, à l’occasion de la présentation des chiffres trimestriels du marché du logement ancien. Celui-ci sort de plusieurs années de progression ininterrompue des prix, avec comme symbole le cas de Paris où le mètre carré a passé l’an dernier le seuil symbolique des 10.000 euros.
Depuis, une crise économique majeure s’est installée avec l’épidémie de coronavirus, et une récession massive est au programme cette année en France. Les effets, pour autant, se font attendre sur le marché du logement. Fait le plus notable : les ventes ont chuté à la suite du strict confinement mis en place au printemps. Fin septembre, il y en avait eu moins d’un million en un an, une première depuis fin 2019 et le ralentissement sera sûrement accentué par le nouveau confinement instauré tout novembre. Mais le véritable enjeu est de savoir si les logements finiront par coûter moins cher.
Et, sur ce plan, le mouvement demeure encore timide. Au troisième trimestre – en gros l’été 2020 -, les prix ont encore progressé de 5,2% par rapport à un an plus tôt , selon l’Insee. Cela reste un ralentissement, comparé au précédent trimestre (+5,6%). Surtout, ce phénomène touche la province comme l’Île-de-France, même si cette opposition est simpliste et ne rend pas compte des différences entre campagnes, petites villes et grandes métropoles comme Lyon et Marseille. « Les 11.000 euros du mètre carré parisien ne seront pas atteints en fin d’année et certainement pas en janvier », a admis Elodie Frémont.
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