Comment la crise a donné naissance à la résidence « semi-principale »

Les Français ont souffert d’enfermement avec la Covid. Conséquence : la maison de campagne est en passe de devenir la résidence semi-principale. Un mouvement d’achats de résidences se dessine vers la grande couronne plutôt qu’à Paris et en province. Déryptage.

Jusqu’à présent, la maison de campagne était la résidence secondaire, mais le confinement a fait émerger un autre type d’habitat : la résidence semi-principale. Echaudés par l’enfermement pendant le confinement, de nombreux Français, et notamment Parisiens, ont décidé, a minima de s’éloigner du centre où les prix sont trop élevés pour acheter des surfaces plus grandes en périphérie, où à la campagne, tout en restant connectés. On ne parle donc plus de pied-à-terre ou de maison de week-end, mais bien d’une demeure où l’on vit avec sa famille et où l’on (télé)travaille tout en profitant de l’espace – plus grand – et de l’environnement – moins pollué.

Une prise de conscience collective

Selon l’Insee, le nombre de résidences principales est en légère baisse depuis 15 ans « au profit des logements vacants et plus récemment des résidences secondaires et des logements occasionnels ». La tendance n’est donc pas tout à fait nouvelle, mais trouve un nouveau sens avec la Covid-19. « La crise sanitaire et le premier confinement ont nécessairement conduit à une prise de conscience collective en milieu urbain, plus marquée encore sur le marché parisien : trop de contraintes financières, un marché tendu, une augmentation des temps de transport… » analyse la note de conjoncture immobilière de janvier 2021 des Notaires de France.

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