« Luis de Guindos, vice-président de la BCE (ici en 2020, à Berlin), met en garde sur un risque «élevé» de déstabilisation du système à mesure que l’économie revient progressivement à la normale.
Et si la sortie de crise présentait plus de risques que la récession historique engendrée par la pandémie elle-même? C’est le scénario sur lequel alerte la Banque centrale européenne (BCE). Dans un rapport sur la stabilité financière publié mercredi, elle met en garde sur un risque «élevé» de déstabilisation du système à mesure que l’économie revient progressivement à la normale. Cela se traduirait dans les faits par une multiplication prévisible de faillites d’entreprises, en grande partie évitées au plus fort de la crise, grâce au soutien des États ». (Source Le Figaro.fr)
A la BCE ils enfoncent une évidente porte ouverte.
A partir du moment où les Etats ont soutenu les économies en mode « pas de limite » et « quoi qu’il en coûte », il n’y avait aucune raison que les entreprises fassent faillite puisqu’elles étaient renflouées.
Le problème va évidemment se poser quand nous allons rouvrir l’ensemble de l’économie, ce que nous sommes en train de faire, et que nous allons retirer les perfusions d’argent public.
C’est là que nous aurons des faillites nombreuses d’entreprises pour celles qui sont le plus fragiles.
Le quoi qu’il en coûte ne peut pas être éternel, enfin pas encore, car il déclencherait un effondrement monétaire à travers une hyper-inflation.
Charles SANNAT