Avec la crise, l’épargne versée sur les livrets A et les LDDS a doublé


Les livrets A et LDDS ont engrangé respectivement en 2020 des montants nets de 26,4 milliards d’euros et de 8,8 milliards d’euros.

Dans le contexte incertain de la crise du Covid-19, les Français ont massivement garni leurs livrets A et leurs LDDS en 2020, préférant la sécurité et la liquidité de ces produits réglementés plutôt que les éventuelles plus-values d’autres placements.

Très répandu en France, le Livret A a attiré en 2020 deux fois plus d’épargne qu’en 2019, engrangeant un montant net de 26,4 milliards d’euros , a annoncé mercredi 20 janvier la Caisse des dépôts (CDC). En décembre seul, environ 840 millions d’euros nets ont été retirés du Livret A, mais ces sommes ont été compensées par de très forts niveaux de collecte lors des précédents mois, notamment en début d’année durant les semaines de confinement liées au déclenchement de la crise sanitaire.

De son côté, le Livret de développement durable et solidaire ( LDDS ) a signé en décembre une collecte nette d’un peu plus d’un milliard d’euros, ce qui porte à 8,8 milliards le montant total moissonné sur l’année 2020 par ce placement, deux fois mieux là aussi qu’en 2019 , quand 3,9 milliards d’euros avaient été récoltés.

A eux deux, le Livret A et le LDDS ont engrangé 35,2 milliards d’euros nets en 2020, contre 16,6 milliards en 2019. Ils signent ainsi leur deuxième meilleure collecte annuelle après le record de 2012 à 49 milliards. « Ça représente 50 euros par mois et par livret. C’est un record depuis 2012, c’est énorme », a commenté le directeur général de la CDC, Eric Lombard, mercredi à l’antenne de RTL .

La sécurité des livrets A et LDDS plébiscitée

« L’année 2020 s’est caractérisée par une crise importante, avec une baisse forcée de la consommation du fait des différentes phases de confinement et une peur sur l’avenir qui ont donné gagnants en premier lieu les comptes à vue (comptes courants, NDLR), puis en deuxième position le Livret A et le LDDS », analyse pour l’AFP Philippe Crevel, le directeur du Cercle de l’épargne, cabinet de réflexion sur l’épargne et sa réglementation. Le succès du Livret A, qui garantit pourtant un taux d’intérêt historiquement faible de 0,5% par an, a notamment contrasté avec les importants retraits constatés sur les contrats d’assurance vie.

Lire la suite de cet article >>>

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *