Bourses: l’Europe dans le rouge en dépit d’un rebond en Asie

L’aversion au risque se poursuivait sur les marchés européens mercredi face aux incertitudes économiques et géopolitiques, en dépit du rebond des places asiatiques.

Vers 09H00 GMT, Paris (-0,35%), Francfort (-0,26%), Londres (-0,40%) et Milan (-0,20%) évoluaient en territoire négatif.

Malgré la clôture dans le rouge de Wall Street la veille, les marchés asiatiques ont rebondi, chassant les bonnes affaires: Shanghai a gagné 1,11%, Hong Kong 0,5%, et Tokyo a fini en hausse (+0,6%) pour la première fois en cinq séances.

La Bourse de Nouvelle-Zélande a également terminé dans le vert en dépit de la situation sanitaire du pays, où la Banque centrale a décidé de maintenir ses taux directeurs au lieu de les relever.

« La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a remis à plus tard son premier relèvement de taux d’intérêt après que le pays a imposé un confinement à la suite de la découverte de cas de Covid-19, les premiers en six mois », observe Neil Wilson, analyste de markets.com.

Des signes de ralentissement de la reprise économique, la perspective d’un contrôle accru de Pékin sur le secteur technologique chinois et le risque géopolitique en Afghanistan après la prise de Kaboul par les talibans ont affecté les marchés cette semaine.

Les principaux indices américains ont fini en berne mardi après une baisse plus forte qu’anticipé des ventes au détail aux Etats-Unis, qui a renforcé les inquiétudes concernant le rythme de la reprise économique et ainsi coupé court à cinq séances boursières consécutives de hausse.

« L’attention sera portée aujourd’hui sur les mises en chantier de logements neufs aux États-Unis et sur le compte-rendu de la dernière réunion du FOMC », le comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, indique Andreas Lipkow, pour Comdirect.

La publication de ces « Minutes » pourrait peut-être « offrir plus d’indications sur la date à laquelle les responsables politiques prévoient de sortir du modèle d’urgence en réduisant le programme d’achats d’actifs de 120 milliards de dollars par mois », mis en place pour préserver la première économie mondiale des conséquences de la pandémie, souligne M. Wilson.

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