Ces 7 secteurs ont bénéficié de la crise



La demande de gels désinfectants a augmenté de 91% en janvier-février 2020 par rapport à 2019.

La crise générée par le coronavirus est l’une des plus graves qu’on ait pu observer ces dernières années. Pour preuve, le PIB français a chuté d’environ 12 % avec elle. L’impact de la crise du COVID-19 sur l’économie a été dramatique, notamment à cause de l’ampleur mondiale de la pandémie, mais aussi à cause du fait que les mesures visant à combattre la propagation du virus étaient accompagnées d’un lourd tribut pour la croissance et l’emploi.

Néanmoins, alors que beaucoup de secteurs ont été sévèrement touchés, force est de constater que certains secteurs de l’économie ont profité de cette crise. Cette situation apparemment paradoxale est due essentiellement aux changements des modes de consommation et aux besoins directement générés par la crise. Voici 7 secteurs qui ont profité de la crise du COVID-19.

Les laboratoires et l’industrie pharmaceutique

244 %. C’est le bond que l’action Euromedis a réalisé au début de la crise entre janvier et février. Cette entreprise est le leader sur le marché français des gants à usage unique. De façon générale, l’industrie pharmaceutique a tiré avantage de cette situation de crise sanitaire. Ipsen, Eurytech Pharma ou encore Moderna sont d’autres entreprises du secteur biopharmaceutique dont le cours des actions a augmenté de façon notable avec le COVID-19.

Cette embellie est naturelle, vu les besoins importants en termes de matériel médical ou de recherche dans le cadre d’un vaccin. Pfizer, Johnson & Johnson et Sanofi figurent parmi les firmes pharmaceutiques qui ont lancé des études vaccinales. Les masques et les gels hydroalcooliques se sont vendus dans des volumes record, avec des tensions permanentes sur l’offre qui entrainent la hausse des prix et parfois des ruptures de stock. Selon l’institut d’études Nielsen, la demande de gels désinfectants a augmenté de 91% en janvier-février 2020 par rapport à 2019.

Le commerce en ligne et la livraison

Ce sont deux secteurs qui bénéficient déjà une croissance soutenue avec le changement des modes de consommation et les facilités offertes par le digital. Mais avec le confinement et la limitation des déplacements, le commerce en ligne et les services de livraison constituent l’option privilégiée par une grande partie des Français.

L’augmentation de la demande de livraison des achats et des repas par exemple a été une opportunité pour certaines PME d’augmenter sensiblement leur volume d’activité. Beaucoup de restaurants, désormais dans l’impossibilité d’accueillir leur clientèle, se servent des services de livraison pour leur faire parvenir leurs commandes. UberEats, Amazon Fresh ou encore Instacart font partie des entreprises de livraison qui ont le plus profité de cette crise.

Les casinos en ligne

Pour les casinos en France, le produit brut des jeux en 2018-2019 s’établissait à un niveau record de 2,44 milliards d’euros. C’est dire à quel point le jeu d’argent est à nouveau plébiscité par les Français. Avec le confinement, les parieurs n’ayant plus accès au casino physique vont se rediriger vers les casinos en ligne pour garder leurs habitudes de jeu voire pour en développer de nouvelles. À portée de clics, les salles de casinos en ligne sont bien plus accessibles que les 200 établissements physiques répartis dans toutes la France. De plus, la plupart des casinos en ligne disposent d’offres et de dispositifs promotionnels pour inciter les joueurs à jouer. Les tours gratuits sans dépôt sont largement disponibles sur un site comme nodepositkings.com pour les joueurs qui aimeraient profiter des meilleures offres de jeu gratuit des casinos en ligne, avec possibilité de gagner de l’argent réel.

Dans ce secteur, les segments qui ont le plus progressé sont :

– Le poker, avec des compétitions en ligne de plus en plus courues. L’Arjel signale une augmentation de 28 % des dépenses faites dans le cadre de ce jeu.

– Les machines à sous.

– Les autres jeux de table comme la roulette et le blackjack.

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