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La nouvelle devrait ravir l’ensemble des emprunteurs. En fin d’année dernière, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), organe présidé par le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a décidé de revenir en partie sur les recommandations qu’il avait formulées aux établissements bancaires en 2019. Ces incitations – aux formes d’injonctions – avait pour but de faire respecter scrupuleusement la règle d’endettement de 33%. Depuis un an, les banques refusaient ainsi d’accorder des prêts immobiliers si le montant de la mensualité dépassait un tiers des revenus nets du ménage. Des recommandations révolues, puisque le plafond est désormais fixé à 35%. La marge de manœuvre accordée aux établissements financiers – la possibilité de déroger à cette règle pour 15% des dossiers crédits – a même été renforcée, puisque ce volume est maintenant porté à 20% des dossiers, avec un fléchage accru vers les primo-accédants.
“Il est essentiel pour nous que les Français puissent accéder facilement et dans les meilleures conditions au crédit lorsqu’ils sont primo-accédants. C’est le point clé de notre politique”, avait ainsi déclaré Bruno Le Maire a l’issue de cette réunion. Chose qui devrait également ravir les ménages achetant dans le neuf, les différés d’amortissement seront pris en compte pour intégrer les spécificités de certaines opérations, notamment les ventes en l’état futur d’achèvement et les contrats de construction de maisons individuelles. La durée maximale des prêts sera rehaussée de deux ans, pour un total de 27 ans, afin que le ménage puisse bénéficier réellement d’un crédit sur 25 ans, et non plus 23 comme cela pouvait être le cas jusqu’à maintenant.
Reste encore à savoir quel sera l’impact concret de ces assouplissements sur les dossiers de crédit jusque-là bloqués. Selon Cécile Roquelaure, porte-parole du courtier Empruntis, cette décision permettra de financer de nouveau une très grande majorité des projets délaissés. “Si on avait appliqué un taux d’endettement maximum à 35% en 2020, 87% des dossiers de primo-accédants recalés en 2020 auraient été acceptés par les banques, assure-t-elle. C’est l’épaisseur du trait qui va permettre de remettre en marche les dossiers pour ménages modestes.” Très souvent, les emprunteurs dépassaient seulement de 1 voire 2 points le plafond. Et les primo-accédants ne seraient pas les seuls à profiter de ces allègements puisque 67% des secundo-accédants mis sur le côté – les ménages faisant par exemple l’acquisition d’une résidence secondaire ou qui investissent dans l’immobilier – seraient ainsi de nouveau solvables en 2020.
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