Les impayés de loyer constituent la crainte principale du bailleur, outre la dégradation du logement. Mais des solutions existent pour traiter le problème, par étapes, de façon appropriée.
Les solutions et recours existent pour affronter un défaut de paiement de loyer. Nos conseils en cinq étapes pour gérer au mieux la situation.
La crise économique issue de la crise sanitaire inquiète les bailleurs. Les consultations au sein des agences départementales de l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) ont presque doublé en un an sur la question des impayés.
La défaillance d’un locataire, par absence ou irrégularité de règlement, est redoutée, surtout lorsque les loyers remboursent les mensualités d’un emprunt bancaire. Nos conseils en cinq étapes sur la stratégie à mettre en œuvre si l’événement survient.
1. Dialoguer avec le locataire sans tarder
En cas de défaut de paiement, contactez votre locataire sans tarder pour en identifier la cause, surtout dans le contexte très délicat que crée la crise sanitaire depuis un an. S’il est lié à des difficultés financières, certains organismes tels que la Caisse d’allocations familiales (CAF), Action Logement ou le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) peuvent apporter une aide.
Si votre locataire reçoit ou peut recevoir une aide personnalisée au logement (APL) de la CAF, vous pouvez demander à la recevoir à sa place. Action Logement propose plusieurs dispositifs de soutien, sous conditions d’éligibilité.
Le FSL, lui, présent dans chaque département, accorde une subvention ou un prêt à rembourser. Essayez de trouver un terrain d’entente rapidement, par un étalement des paiements par exemple. Si possible, formalisez par écrit un accord d’apurement de la dette.
