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Si l’inflation galopante est théoriquement porteuse pour le cours du précieux métal jaune, la hausse à venir des taux d’intérêts des banques centrales ne le sera pas forcément. Explications de Laurent Schwartz, président du Comptoir national de l’or.
Quasi-stable en 2021 grâce à une fin d’année positive, le cours de l’once d’or a débuté 2022 par une modeste progression (+0,7% en janvier), à contre-courant des principaux indices mondiaux. Ces derniers ont subi les craintes relatives au resserrement monétaire à venir de la Fed dans un contexte d’inflation à un niveau historiquement élevé, des deux côtés de l’Atlantique mais encore plus aux États-Unis.
Le métal jaune profite en revanche de cette flambée des prix à la consommation car, comme le rappelle le président du Comptoir national de l’or Laurent Schwartz, « son cours évolue mécaniquement en fonction des taux d’intérêts réels ». Ou plus précisément en sens opposé si l’on se fie à la dernière décennie.
De fait, si l’inflation augmente et que les taux d’intérêts nominaux des banques centrales n’évoluent pas, les taux d’intérêts réels diminuent et les investisseurs se tourneront vers des actifs ayant historiquement servi de refuge contre l’inflation, dont l’or fait partie. Mais alors que la Fed a désormais pris conscience du caractère plus permanent que prévu de la hausse des prix à la consommation et que le marché acte plusieurs relèvements de taux de la banque centrale américaine en 2022, l’évolution du cours du précieux métal dépendra du rythme de ce resserrement monétaire selon Laurent Scwhartz.
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