Défaillances d’entreprises : dans 75% des cas, c’est la liquidation directe

Le nombre de procédures collectives ouvertes au deuxième trimestre 2021 (6.587) s’inscrit en hausse de 14,2% sur un an.

Preuve que la santé financière des entreprises françaises est fortement dégradée, en cas de défaillance, les voies alternatives à la liquidation directe sont de moins en moins utilisées, apprend-on de la dernière publication du cabinet Altares sur le sujet.

Davantage de liquidations d’entreprises mais beaucoup moins d’emplois en jeu

Au fur et à mesure que les mesures exceptionnelles de soutien aux entreprises prennent fin, les défaillances se multiplient. Et les procédures de sauvegarde sont de moins en moins utilisées. Au deuxième trimestre 2021, le taux de liquidations directes a atteint 75%, un taux très supérieur à celui qu’on avait l’habitude de voir avant-crise (68%). Comme l’explique Thierry Millon, le directeur des études du cabinet Altares, à l’origine de ce bilan, aujourd’hui « les entreprises qui se présentent au tribunal sont dans une telle situation de fragilité qu’il n’est plus envisageable de leur proposer d’alternative ».

Autre grande particularité de ce deuxième trimestre 2021 : le nombre d’emplois menacés recule très sensiblement et tombe sous le seuil des 20.000. Cela, alors qu’il était deux fois supérieur il y a un an. En effet, au deuxième trimestre 2020 le nombre de jugements était divisé par deux par rapport à l’avant-crise (5.766 contre 12.347 au deuxième trimestre 2019), alors même que le nombre d’emplois menacés passait de 41.000 à plus de 43.000.

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