Des banques centrales prêtes à tout : vers la destruction des monnaies


Dans les années 50, chaque dollar emprunté générait 70 centimes de croissance du PIB. Aujourd’hui, un dollar de dette génère seulement 30 centimes de PIB.

La BCE vient d’offrir 1.310 milliards d’euros de prêts LTRO (prêts à long terme), à des taux d’intérêts négatifs à -1 %, à 742 banques européennes. Dans ce monde fou, les banques européennes gagnent donc de l’argent en empruntant !

La dette française, qui avait atteint 66,6 % du PIB en 2007 avec le très laxiste Chirac, est passée à 91,6 % du PIB avec Sarkozy, puis 99,7 % du PIB avec Hollande, pour atteindre 120,9 % du PIB, fin 2020, avec Macron, ce qui représentera 39.552 euros par Français, tandis que le taux de chômage dépassera les 12 %. La gauche rêveuse croit, comme d’habitude, régler les problèmes avec des mots salvateurs, sans se fatiguer, tels que « dette perpétuelle » et « dette poubelle », mais la France devra rembourser et payer, sous peine d’augmentation violente des taux et/ou de ne plus pouvoir emprunter sur les marchés. Quant à l’endettement des entreprises françaises, il est passé de 53,9 % du PIB, en 2008, à 73,5 % du PIB, à fin 2019.

Aux États-Unis, on assiste à un rendement décroissant de la dette. Dans les années 50, chaque dollar emprunté générait 70 centimes de croissance du PIB. Aujourd’hui, un dollar de dette génère seulement 30 centimes de PIB. Le déficit public américain devrait atteindre 4.000 milliards de dollars en 2020. Entre 1789 et 1981, soit en 192 ans, l’Amérique avait contracté seulement 1.000 milliards de dollars de dette. La dette publique a dépassé les 100 % du PIB et se dirige, fin 2020, comme en France, vers les 120 % du PIB. Quant à l’endettement des entreprises, il atteindra, fin 2020, 180 % du PIB. Les entreprises zombies incapables de rembourser leurs dettes représentent 20 % des entreprises américaines (6 % en France) alors que ce taux était de 0 % jusqu’en 2002.

Aux États-Unis, tout est permis pour la Fed : plus de réserves obligatoires pour les banques, soit 230 milliards de dollars de plus à prêter, mais aux détriments de la sécurité bancaire. La Fed va pouvoir souscrire directement pour la totalité des titres à des émissions d’obligations d’entreprises et intervenir sur le marché secondaire des obligations, pour un total d’interventions de 750 milliards de dollars. Quant au programme de prêts garantis par la Fed, il s’élève à 2.300 milliards de dollars.

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