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Le nombre de faillites a été historiquement bas en 2020. Cela peut sembler contre-intuitif, au vu de l’ampleur du choc de la crise du Covid-19 sur l’économie – le plus marqué depuis la Grande dépression des années 30 ! Un choc qui s’est traduit par des conditions économiques insupportables pour beaucoup d’entreprises. Mais attention, ces statistiques “ne sont pas uniquement en trompe-l’œil, elles sont en réalité inquiétantes”, met en garde Saxo Bank.
Il faut dire que cette statistique est le résultat des différentes politiques fiscales mises en place par l’Etat. “Les entreprises ont eu accès aux PGE (prêts garantis par l’Etat), reports d’impôts et mise en place du chômage partiel. Toutes ces mesures ont permis de soulager les entreprises indépendamment de leur situation économique avant le Covid-19”, relève la banque danoise. Ces mesures ont sauvé des entreprises qui ont un modèle stable et qui existeraient encore aujourd’hui sans la crise… mais aussi celles qui auraient dû faire faillite !
Est-ce vraiment une bonne chose, toutefois ? Si le sauvetage de nombreux emplois a permis de limiter les inscriptions au chômage, le sauvetage de ces entreprises qui auraient dû fermer a “créé des entreprises zombies qui sont un réel frein à l’économie puisqu’elles réduisent l’innovation, nuisent au gain de productivité et à la bonne allocation des ressources (capital et humain)”, dénonce Saxo Bank. Cela revient à sauver les entreprises du passé au détriment des entreprises du futur, puisque ces dernières “ne peuvent pas avoir accès aux capitaux qui sont mobilisés par les entreprises zombies”, plaide la banque.
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