Il y a un cheveu dans la soupe économique

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Le G20 devrait injecter dans l’économie plus de 5.000 milliards de dollars.

L’économie mondiale est désormais « en flux tendu »… et le moindre frôlement peut rompre ce fragile équilibre. La crise actuelle est bien plus qu’un frôlement : comment allons-nous nous en sortir ?

Assigné à résidence, en isolation forcée, nous sommes plus concentré.

Sur ce qui nous entoure, pour commencer… et sur la phase la plus dramatique de l’histoire économique et financière dont nous ayons jamais été témoin.

Des masses d’argent changent de mains. Et des sommes encore plus énormes s’évaporent tout simplement. Nous n’avons jamais été confronté à un tel défi.

Oui, cher lecteur, c’est maintenant ou jamais.

Si nous réussissons à maîtriser cette situation, nous passerons sans doute le restant de nos jours dans une insouciante tranquillité financière. Dans le cas contraire… je vous laisse imaginer.

La prochaine étape – politique, en tout cas

Ces jours-ci, nous étudions les conséquences… ou plutôt, nous tentons de déterminer où tout ceci va nous mener.

Nous sommes aujourd’hui dans la phase de déflation ; la bulle explose, la valeur des actifs chute brutalement et revient aux niveaux qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

Quelle sera la prochaine étape ? L’orage est-il passé ?

Hélas, la réponse est simple : non… on n’a encore rien vu.

Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur la partie politique du problème. Comment cette crise change-t-elle le gouvernement ?

L’économie du juste-à-temps

Nous commençons à nous rendre compte que le coronavirus est une chose naturelle.

On entend sur la toile des rumeurs qui affirment qu’il a été créé par l’armée américaine à Fort Detrick dans le Maryland… ou par l’armée chinoise à Wuhan. Il est bien plus probable qu’il soit en réalité le produit de rencontres fortuites on ne peut plus normales.

L’économie, en revanche… la manière dont elle réagit au virus… et la réponse des autorités… voilà des questions purement politiques.

Nous utilisons ici le terme « politique » au sens large.

Nous ne parlons pas du combat entre gauche et droite… mais de la sphère globale dans laquelle les décisions sont prises – non pas en trouvant des compromis gagnant-gagnants, mais par le biais d’une intrusion des autorités, sous une forme ou sous une autre.

Au cours des 20 dernières années, nous les avons vues distordre l’économie (nos lecteurs fidèles, à ce stade, en ont sans doute déjà assez entendu sur ce point…). L’argent factice et des taux d’intérêt qui le sont tout autant ont, petit à petit, fragilisé le système immunitaire de l’économie.

Les taux d’intérêt extraordinairement bas ont découragé l’épargne et encouragé la spéculation, l’endettement, les rachats, les primes, les aubaines, les inégalités et toutes les autres fragilités et bizarreries qui font l’objet de nos Chroniques depuis deux décennies.

Pour faire simple, nos dirigeants ont créé une économie en flux tendu, dans laquelle tout le monde – des ménages lambda aux travailleurs précaires en passant par les chefs d’entreprises et les réserves fédérales elles-mêmes – est convaincu que l’argent et le crédit sont une ressource illimitée.

En cas de souci, donc… les autorités en mettraient toujours davantage à disposition.

C’est sur la base de cette conviction que les cours boursiers, la dette, les dépenses gouvernementales, les déficits et les obligations ont atteint des niveaux sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Mais il y a toujours eu un cheveu dans la soupe…

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