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Après être restés très stables et peu élevés pendant de nombreuses années, les prix de l’immobilier brestois, qui ont connu une flambée sans précédent depuis la crise sanitaire, semblent marquer le pas.
Grand arsenal militaire, ville étudiante et premier pôle d’emplois du Finistère, Brest est une agglomération très dynamique avec une large population de locataires. Raison pour laquelle, depuis deux ans, les investisseurs s’y pressent.
Face à cette déferlante, le prix des petites surfaces et, dans la foulée, celui des autres biens ont flambé. Après des hausses à deux chiffres, les acquéreurs ont marqué le pas à la rentrée et, désormais, ils ne suivent plus toutes les prétentions des vendeurs.
En conséquence, les prix sont stables depuis l’automne. Selon Meilleursagents, il faut compter en moyenne 1 998 euros/m2 pour acheter un appartement dans la ville et 2 026 euros/m2 pour une maison. Mais ces moyennes cachent de fortes disparités : « Les tarifs sont plus élevés et ont augmenté plus vite dans l’hypercentre et ses abords », précise Xavier Tanneau, directeur de l’Agence brestoise.
Bombardé pendant la seconde guerre mondiale, le quartier Siam compte quasi exclusivement des immeubles datant de la reconstruction. Traversé par le tramway, commerçant et agréable à vivre, il séduit les amateurs d’appartements à la recherche de surfaces moyennes et familiales, dont il regorge. « La majorité des copropriétés ne compte ni ascenseur ni balcons, mais dès qu’un appartement en propose, son tarif s’envole », constate Nicolas Begoc, directeur associé de Century21 Conseils Immobilier. Aujourd’hui, un bien en bon état se vend au-delà de 2 800 euros/m2 et, s’il est bien rénové, avec une vue dégagée et un ascenseur, son prix peut atteindre les 4 000 euros/m2.
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