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La cote immobilière à Marseille devrait grimper de 3% d’ici un an. Voici les quartiers à privilégier pour vous assurer un bon rendement.
Si les prix stagnent dans les arrondissements périphériques, ils devraient continuer leur progression dans les secteurs centraux, du Ier au VIe arrondissement. La faute, entre autres, à l’explosion de la location en Airbnb. La bonne nouvelle, c’est que les loyers se tiennent bien, à environ 16 euros le mètre carré. «Près de 3 ventes sur 10 se font auprès de la clientèle d’investisseurs, et pas seulement locale», constate Pascal Blanchard, d’Orpi agences des 3 Bastides et des 3 Forts.
Les surfaces en bon état
Depuis le confinement, la présence d’un extérieur fait grimper les tarifs… mais aussi les loyers. «Pour un bien en parfait état, et disposant d’une terrasse, nous comptons de 20 à 30 demandes dans l’heure», assure Pascal Blanchard. La rentabilité de ces biens reste donc bonne, comme pour ce trois-pièces de 2010, de 57 mètres carrés, traverse du Diable dans le XIIe, disposant de 22 mètres carrés de terrasse plein sud, d’un ascenseur, box et parking, payé 300.000 euros. Il se loue 950 euros, soit 3,8% de rendement.
Un chiffre dans la moyenne de ce secteur qui, à l’instar du XIe arrondissement, attire pour ses commodités. «Les petites surfaces en bon état des IVe, Ve et VIe arrondissements, proches des facs et de l’hôpital de la Timone, offrent une meilleure rentabilité, jusqu’à 7%», assure François Louvel, de Century 21 Longchamp. C’était le cas, rue Jean (IVe), de ce studio datant des années 1950, de 20 mètres carrés, cédé à 70.000 euros.
Le neuf, lui, rapporte de 2,5 à 4%, notamment dans l’est de la ville, du IXe au XIIIe arrondissement. Dans ce dernier secteur, avenue de Saint-Just, au Jardin Augustin, un programme proposé par Nexity, un 59,75 mètres carrés commercialisé à 218.000 euros pourra se louer 760 euros, soit 4,2% de rendement.
Les surfaces avec travaux
La rénovation des copropriétés s’annonce difficile. «La mairie a interdit les affiches publicitaires à apposer sur les façades, qui pouvaient couvrir de 40 à 80% du coût», indique Nicolas Rastit, de l’Unis (Union des syndicats de l’immobilier Marseille-Provence-Corse). Voilà qui pourrait inciter les propriétaires à céder leurs biens, notamment dans les Ier, IIIe, VIe et XIIIe arrondissements, au parc encore peu rénové. «Les investisseurs se bousculent, et les marges de négociation sont faibles», signale toutefois Pascal Blanchard.
Certains ont déjà fait leurs emplettes, comme pour ce 47 mètres carrés, au Panier (IIe), payé 210.000 euros avant 30.000 euros de rénovation, ou, rue Albe (IVe), ce studio de 1974, de 24 mètres carrés avec balcon, parti à 53.000 euros avant 20.000 euros de travaux. Rendements respectifs: 3,2% et 5,9%.
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