La cité d’après

L’instabilité mondiale, la force des multinationales, l’ultra puissance des grands pays, exigent des politiques locaux et nationaux, de mettre tout en œuvre pour rendre nos territoires sûrs et autonomes.

Cette crise sanitaire venue de Chine a confirmé les thèses écologistes : autonomie alimentaire, autonomie énergétique, respect de la biodiversité, respect de l’animal, nécessité économique des circuits courts, de la démocratie locale, de la responsabilité de chacun par rapport à sa santé…

Ces priorités sont vitales, alors que notre Président, qui veut se réinventer et que nos élus locaux, qui constatent les échecs de leur gestion, persistent sur la même politique. Ils ne parlent que finances ! Oui, les aides directes sont bienvenues mais le nouveau monde est urgent : bâtir aussi une économie non monétaire en accompagnant, développant et stimulant l’agriculture urbaine (balcons, trottoirs, toits, jardins privés et collectifs…), les lieux de compostage collectif, la récupération de déchets verts pour fabriquer de l’énergie verte, les systèmes d’échanges locaux où chacun troque du temps et des biens matériels disponibles, le recyclage de tous les déchets pour en faire des matières premières, les recycleries, ressourceries, repair cafés qui vont réduire ces déchets et les besoins d’achat, l’habitat groupé, faire un grand plan d’accès à la propriété dans les quartiers populaires et mettre en place les comités de liaison.

Ces comités par quartier sont composés de citoyens sans mandat politique dont la mission est que les habitants prennent l’habitude de coopérer, d’échanger temps et biens matériels, d’optimiser leurs transports, d’évoquer et aider les personnes seules en souffrance, de repérer les espaces construits inutilisés, de débattre de la situation écologique du quartier, de la sécurité du quartier, de préparer et assumer la co-administration de la cité avec les élus… Même constat pour le premier poste de dépenses de la nation : la santé ! Les politiciens insistent toujours sur le nombre de lits d’hôpitaux et les médicaments, jamais sur les moyens simples et si économiques pour qu’il y ait moins de malades.

Les scientifiques annoncent que les virus devraient nous laisser tranquilles quelques mois. Or le coronavirus a tué des personnes à la santé fragile. La priorité absolue est donc d’utiliser cette période pour renforcer notre système immunitaire et le faire savoir : améliorer la qualité et la quantité du bol alimentaire, stopper drogues et cigarettes, réduire la consommation d’alcool, séjourner au moins quelques heures par semaine dans des lieux avec plus d’arbres que de voitures, choisir une vie calme, pratiquer une activité physique quotidienne… Le politique doit donc remplacer la communication démagogique par la communication pédagogique !

Le projet de société écologiste est la clé. La « Cité d’après » vise à devenir une grande coopérative de vie où les habitants se parlent, se prêtent, échangent, s’aident, c’est aussi un immense potager, elle est dotée d’une activité du bâtiment tournée vers l’isolation thermique de toutes les constructions, une pépinière de petites entreprises toutes respectueuses de l’environnement, une omniprésence du transport collectif et du vélo, une démocratie totale permanente où élus politiques et population décident ensemble. Ces objectifs sont atteignables par une volonté politique ferme.

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