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Le tarif du mètre carré bondit encore de plus de 7% sur un an dans la moitié des villes de plus de 100.000 habitants.
(BFM Immo) – Pas de coup d’arrêt sur les hausses de prix. Si la crise sanitaire et le confinement ont fait chuter le volume des transactions, les prix au mètre carré résistent. Ils continuent même de progresser fortement. Fin juillet, le tarif moyen du m2 dans l’ancien s’élevait à 3.754 euros (prix signés). Soit une hausse de 2,1% sur 3 mois et de 5,2% sur un an, selon le dernier baromètre LPI-SeLoger publié ce jeudi.
« Depuis le début de la crise actuelle, la hausse annuelle des prix se maintient donc à plus de 5%. Et aucun mouvement de baisse générale ne se dessine », analyse Michel Mouillart, porte-parole du baromètre. « D’ailleurs, les prix n’ont reculé en juillet que dans 5% des villes de plus de 100.000 habitants », souligne-t-il. Inversement, plus de la moitié de ces grandes villes affichent une progression des prix de plus de 7%. Et dans un tiers de ces communes de plus de 100.000 habitants, la hausse atteint même plus de 9% sur un an. L’offre de biens en vente reste bien inférieure à la demande pour le moment. « Les tensions sur les prix restent donc vives et elles se sont même renforcées en juillet », estime Michel Mouillart.
Les prix progressent ainsi de 12,7% sur un an au Havre (à 2.239 euros), de 12,2% sur un an à Nantes (à 4.066 euros), de 12,1% à Saint-Etienne (1.526 euros), de 11,5% à Lyon (5.536 euros) ou encore de 9,3% à Marseille (3.465 euros) et de 6,5% à Lille (3.459 euros). A Bordeaux en revanche, les prix sont relativement stables (+0,9% entre juillet 2019 et juillet 2020).
Le tarif du mètre carré est en revanche en repli dans certaines villes moyennes comme Dunkerque (-4,9% sur un an à 1.618 euros), Tourcoing (-13,3% à 2.245 euros), Evreux (-4,9% à 1.445 euros) ou Fréjus (-3% à 3.039 euros). A noter également la flambée de Calais: +13,4% sur un an à 1.632 euros.
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