La crise sanitaire a masqué la folie monétaire et boursière : Fin de la monnaie saine

2020 a été une année d’extrêmes, dans tous les sens du terme et sous tous les aspects. Il n’est pas sur , hélas que le public en saisisse la portée historique. la plus grande partie de l’action s’est déroulée dans les coulisses, sur ce que j’appelle le passif du bilan système.

Beaucoup d’évènements sont restés hors de la vue du public et hors de portée de son appréciation . Il n’a vu que les résultats: une envolée spectaculaire des marchés financiers après un effondrement dévastateur.

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Tout a été décidé début mars.

Une décision extraordinaire a été prise à huis clos de faire grimper les marchés financiers .

Comme l’a dit un ancien directeur général de Goldman Sachs : «Chaque Américain a besoin de voir ce qui se passe réellement dans les coulisses.» Alors que l’on était à moins de deux semaines des plus hauts historiques sur le marché des actions, la Fed, lors d’une réunion d’urgence imprévue le 3 mars, a réduit les taux de 50 points de base à 1,0%. Elle a ainsi déclenché une panique spéculative jamais vue dans l’histoire.

Le contraste entre la crise sanitaire déprimante, l’effondrement de l’économie réelle et l’explosion euphorique des marchés financiers est frappant.

L’effet de richesse a été colossal:

Il restera dans les annales.

L’action de Tesla a monté de plus de 740%. Tout un symbole, tout un résumé.

Le Nasdaq100 (NDX) a performé (prix et dividendes) de près de 49% .

Cours records des actions. Boom des introductions en bourse et des préintroctutions, les SPACs. Emission record d’obligations de sociétés. Augmentation des volumes traités par la clientèle de détail en ligne. Volumes de négociation records sur les options. Indicateurs de sentiment haussiers collés au plafond.

.Le film des évènements: le tout en bulle a failli éclater, mais il a été vite regonflé

Les actions étaient déja en forte hausse pour commencer 2020, le S & P 500 affichant une performance de 5,1% le 19 février, alors que le Nasdaq 100 – le NDX- affichait une performance de + 11,5%.

En réponse aux craquements apparus sur le marché des «repos» et pensions sur titres, la Fed s’était en effet lancée en septembre dernier 2019, dans une relance monétaire agressive qu’elle avait qualifiée, pour se justifier, du terme «d’assurance».

Cette injection de liquidités sur des marchés déjà hyper spéculatifs portés à des prix défiants toute valorisation normale a alimenté des excès encore plus grands: Le NDX a rapporté 27% en moins de cinq mois (du 27 septembre 2019 au 19 février 2020).

Le crédit de la Réserve fédérale a augmenté de 418 milliards de dollars entre le 11 septembre 2019 et le 19 février 2020. Ce fut une injection de liquidités sans précédent dans un environnement sans crise.

Une déroute boursière brutale mais courte

Puis vint la déroute des marchés avec la panique du jeudi 12 mars, le «pire jour depuis le crash du marché de 1987» et le «plus grand choc de VaR de l’histoire». Peut-être encore plus alarmant, ce fut la «pire semaine pour le crédit depuis des décennies».

La Fed a baissé les taux à zéro le 15 mars après une deuxième réunion d’urgence . Dans ce qui a dû déclencher la panique au sein du FOMC, la réduction des risques / désendettement n’a fait que s’intensifier.

La bulle mondiale éclatait. Du moins c’est ce qu’on écrit les observateurs car reportez vous a nos publications dès le premier jour nous avons écrit le contraire et demontré que la bulle ‘était pas en traind’éclater mais de se regonfler.

Les prix des CDS (Credit Default Swap) américains à haut rendement ont bondi de 500 points de base en trois semaines pour atteindre 870 points de base, le plus haut depuis la crise précédente. Les CDS de bonne qualité ont presque triplé à 152 pb, également le plus haut depuis 2009. Les énormes sorties de fonds ont entraîné des dislocations dans l’ensemble du complexe ETF.

Du 5 au 23 mars, au plus bas de la négociation, les ETF obligataires iShares High Yield et iShares Investment-Grade ont chuté d’environ 22%. Bloomberg News a réagi à la dislocation du marché de la dette municipale avec le titre «Un jour d’enfer: le pire jour du marché de Muni dans l’histoire moderne».

En 12 séances de négociation chaotiques, l’ETF iShares Russell 2000 des petites capitalisations s’est effondré de 37%. Les fuites sur des fonds du marché monétaire de premier ordre prenaient de l’ampleur.


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