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François Hollande voyait en la finance « son véritable adversaire » :
Michel Sapin, quant à lui, versait dans la provocation lors d’une intervention aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence le 6 juillet 2014, en déclarant « notre ami c’est la finance : la bonne finance » !
Difficile par conséquent de s’y retrouver, même si tout un chacun a pu constater le formidable essor de l’industrie financière depuis le début des années 1980. Les capitaux circulent quasiment sans entraves partout dans le monde et les liquidités sur les marchés financiers en 2018 ont battu des records historiques. Pourtant, force est de constater que la croissance joue à l’arlésienne, que les petites entreprises peinent encore à trouver les fonds nécessaires à leur développement, tandis que les multinationales sont désormais sous la coupe réglée des exigences des investisseurs financiers (taux de rentabilité à 15 %, publication d’états financiers tous les trimestres…).
C’est qu’il y a confusion entre finance et financiarisation, la deuxième étant la forme parasitaire de la première, en ce qu’elle met l’ensemble des activités productives sous la coupe des puissances financières, avec la complicité active ou résignée du politique.
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