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Malgré une dette publique record, la France a encore les marges de manoeuvre budgétaires pour renforcer son plan de relance de l’économie dans les prochaines années, estime l’Observatoire des conjonctures économiques (OFCE) dans une étude publiée mercredi.
Selon cette étude, du fait du maintien de taux d’intérêt faibles à moyen terme, l’Etat pourrait encore augmenter son endettement de 5 points de PIB, et dégager ainsi 100 milliards d’euros pour financer des investissements publics permettant de relancer la croissance.
« Il y a un espace fiscal pour gérer cette crise et financer de l’investissement supplémentaire. C’est largement possible, sans hausse d’impôt », assure Xavier Ragot, président de l’OFCE, lors d’une visioconférence de presse.
« Il ne s’agit pas de créer des impôts supplémentaires mais de stabiliser le service de la dette (soit la somme payée chaque année pour honorer sa dette) dans le budget de l’Etat, et utiliser cet argent pour des choses utiles (…) et des dépenses non récurrentes », ajoute-t-il.
Selon l’étude, qui critique aussi la mesure de la dette rapportée au PIB, cette marge de manoeuvre vient du fait que les taux d’intérêts auxquels l’Etat emprunte sur les marchés sont très bas, et vont le rester à moyen terme.
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