Les prix à la pompe flambent dans le sillage des cours du pétrole


Le gazole a progressé de 12% et le sans plomb de 16% depuis le début de l’année. La hausse s’est accélérée en juillet.

Portés par la reprise économique et le demande mondiale, le cours du pétrole n’a cessé d’augmenter depuis des mois, entraînent les prix à la pompe.

Le litre de gazole valait 1,4335 euro en moyenne la semaine dernière et celui de super sans plomb 1,5857 euros, selon les chiffres officiels du ministère de la Transition écologique. Cela représente une hausse de 12% et près de 16% respectivement depuis le début de l’année.

Le gazole est aujourd’hui un peu moins cher qu’à la mi-novembre 2018 (1,4655 alors), lors du déclenchement du mouvement des « gilets jaunes », qui trouve son origine dans une protestation contre les prix du carburant. Mais le SP 95 est actuellement beaucoup plus cher qu’alors (1,4592 euros la semaine du 16 novembre 2018).

« Les prix des carburants ont fortement progressé en juin et en juillet, tirés par le cours du Brent qui s’est hissé à 73 puis à 74 dollars le baril, respectivement, en moyenne sur ces deux mois », souligne Alberto Balboni, économiste chez Xerfi. Le baril de ce pétrole brut de référence, qui était passé sous la barre des 20 dollars en avril 2020 en pleine crise du Covid-19 , a été depuis tiré par la reprise de la demande de pétrole, avec l’amélioration des perspectives économiques.

Face à cette reprise, les pays producteurs de l’Opep et leurs alliés -qui avaient limité leur production pour soutenir les cours- ont pour leur part d’abord échoué à trouver une stratégie commune, avant de finir par se mettre d’accord le 18 juillet sur un calendrier de réduction de leur quotas.

Le gouvernement « très vigilant »

Quant à l’envolée actuelle de l’essence sans plomb, plus marquée que la hausse du gazole, elle obéit aussi à des facteurs techniques saisonniers. « L’été il y a toujours un effet de surenchérissement des sans plombs parce que c’est la période des vacances aux États-Unis, qui en sont extrêmement demandeurs », explique Francis Pousse, du Conseil national des professions de l’automobile (CNPA).

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