L’achat en viager connaît un regain d’intérêt


Ce marché devient, depuis trois ans, un outil de placement pour les acheteurs et, pour nombre de vendeurs, une réponse à des besoins financiers liés à l’allongement de la durée de vie.

Le marché du viager, jusqu’ici un peu confidentiel puisque ne portant que sur 5 000 à 8 000 ventes par an, suscite, depuis trois ans, un regain d’intérêt. De nouveaux acquéreurs, particuliers et fonds d’investissement, en font désormais un véhicule de placement et d’épargne, et un nombre grandissant de vendeurs y voient une réponse à leur besoin d’argent.

« L’allongement de la durée de la vie, avec le risque de dépendance qui exige de financer des aides à domicile ou des institutions coûteuses, les montants des retraites qui baissent, le souhait d’aider ses enfants lorsqu’ils en ont besoin et de régler sa succession de son vivant, tout concourt au développement du viager, selon Vincent Illouz et Nicolas Pettex, du groupe Daniel Féau, agent immobilier spécialisé dans le haut de gamme, qui vient de créer une branche viager. Il est la solution idéale pour conserver son train de vie. »

Le viager est une vente immobilière dont le paiement du prix prend la forme du versement immédiat d’un capital, appelé « bouquet », et d’une rente servie au vendeur jusqu’à son décès. Tout est modulable de gré à gré : le bouquet peut couvrir l’ensemble du prix, donc sans rente à suivre, ou inversement ; le bien peut être vendu libre ou occupé ad vitam par le vendeur ; si le vendeur est amené à libérer le bien, par exemple pour partir en maison de retraite, la rente peut être réévaluée selon ce que prévoit le contrat…

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