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La bourse de Paris a franchi cette semaine le cap des 6.000 points. La dernière fois qu’un tel événement c’était produit, c’était à la veille de la crise des «subprimes» entre mai et juillet 2007. Comme à l’époque, les marchés boursiers du globe sont au plus haut. Certains observateurs y voient l’éclatement prochain de «la bulle».
«Tensions commerciales, brexit, populisme, risques géopolitiques, soulèvements populaires en Europe, Amérique du Sud, Hong Kong, tous ces événements ont feuilletonné la scène économique, politique et financière en 2019. Le risque, les tensions, les incertitudes se mesurent en finance avec un outil mathématique un peu complexe, un indicateur, qui est la volatilité implicite. Pour ceux qui sont passionnés par le calcul intégral, il suffit de calculer la valeur de sigma (σ) qui rend vraie la fameuse équation de Black & Scholes. À Paris, cet indicateur c’est le VCAC et aux États-Unis c’est le VIX. La moyenne annuelle historique est d’environ 19 tant sur le VIX que sur le CAC. Elle tourne depuis quelques semaines autour de 10,5. En d’autres termes, cela traduit le fait que les marchés n’anticipent pas de risque malgré toutes les tensions citées plus haut», explique Philippe Alezard, spécialiste du trading, sur le site Contrepoints.