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21% des futurs acquéreurs prévoient un recul de prix de la pierre.
Alors que six mois se sont écoulés depuis le début de l’année, le moment est venu de dresser un bilan à mi-parcours du marché de l’immobilier hexagonal. Combien ça coûte de devenir propriétaire en 2021 ? Dans quel état d’esprit acheteurs et vendeurs se trouvent-ils ?
Il est intéressant de noter avant toute chose un certain regain de confiance du côté des porteurs de projets immobiliers : l’étude SeLoger menée en mai sur le moral immobilier nous apprend en effet qu’un acquéreur et un vendeur sur cinq pensent désormais que le niveau de vie en France va s’améliorer au cours des 6 prochains mois (respectivement 19% et 21%). Pour les deux profils de porteurs de projet, cela constitue un niveau record de confiance en l’avenir économique enregistré depuis le début de la crise sanitaire (qui double par rapport à la première mesure faite en avril 2020 – seuls 10% des acquéreurs et des vendeurs pensaient alors que le niveau de vie allait s’améliorer – et qui triple par rapport à la dernière mesure de février 2021 – 7% pour les acquéreurs, 6% pour les vendeurs)
3 673 €/m² : le prix de l’immobilier ancien
D’après les données qu’a récoltées le Baromètre LPI-SeLoger, devenir propriétaire de son logement coûte actuellement 3 673 €/m². Si c’est une maison dont vous souhaitez faire l’acquisition, comptez aux alentours de 2 953 €/m². Enfin, si vous voulez acheter un appartement, sachez qu’il vous en coûtera, en moyenne, 4 366 €/m².
+ 4,4 % : la hausse des prix des logements
Bien qu’elle reste rapide, l’augmentation du prix de l’immobilier ancien tend tout de même à ralentir légèrement. « La hausse des prix des logements anciens est maintenant moins vive qu’en début d’année » constate Michel Mouillart, porte-parole du Baromètre LPI-SeLoger. Sur 1 an, le prix de l’immobilier, tous logements confondus, accuse ainsi 4,4 % de hausse et sur les trois derniers mois, l’augmentation se limite à 1,8 %. Du côté des appartements, la tendance est haussière. Sur l’année, les prix des appartements progressent de 6,3 % et de 3,8 % sur le trimestre. En revanche, sur le marché des maisons, si les prix enregistrent 1,9 % de hausse annuelle, sur le trimestre, la tendance est baissière, avec un recul de 1 %.
3,8 % : la marge de négociation
Le Baromètre LPI-SeLoger nous apprend qu’en France, tous logements confondus, la marge de négociation moyenne se limite à 3,8 % du prix de vente affiché d’un bien. Sur le marché des maisons, cette marge atteint 4,3 % du prix de vente indiqué dans l’annonce. Enfin, le rabais le plus souvent constaté sur les prix affichés des appartements se limite à 3,3 %. C’est d’ailleurs en Bretagne que les prix des appartements sont le moins négociés avec une marge qui ne dépasse pas 2 %. En cause, « une pression de la demande qui reste élevée » explique Michel Mouillart, porte-parole du Baromètre LPI-SeLoger. À l’inverse, la marge de négociation atteint 17,5 % du prix de vente affiché dans le Limousin.
+ 67,5 % : la hausse du nombre de ventes immobilières
Il ressort des chiffres qu’a compilés le Baromètre LPI-SeLoger qu’en mai dernier, « les ventes ont reculé de 12 % par rapport à avril (…). Pourtant, l’activité mesurée en niveau trimestriel glissant a bondi de 67,5 % en mai » constate Michel Mouillart. « Et les ventes réalisées depuis le début de l’année 2021 n’ont toujours pas retrouvé leur niveau d’avant la crise : elles sont de 15 % inférieures à ce qu’elles étaient en 2019 à la même époque. Tout au plus s’établissent-elles maintenant à leur niveau de 2016 ».
11 194 €/m² : le prix de l’immobilier à Paris
Stratosphérique ! C’est l’adjectif qui vient à l’esprit lorsque l’on s’intéresse au prix de la pierre dans la capitale. Jugez plutôt, le prix au mètre carré à Paris augmente de 5,3 % sur 1 an pour atteindre 11 194 € ! « Dans 16 des 20 arrondissements parisiens, les prix dépassent maintenant les 10 000 €/m² (plus de 11 000 €/m² dans 11 arrondissements) : avec des prix de plus de 14 000 €/m² dans 2 arrondissements (6e et 7e) » précise Michel Mouillart. Si Paris occupe la première place au classement des grandes villes où il coûte le plus cher de devenir propriétaire, c’est, en revanche, à Saint-Étienne que les prix sont les plus accessibles. Dans celle que l’on surnomme parfois la Ville aux Sept Collines, le prix du m² se limite à 1 500 €. Il est toutefois à noter que certaines villes moyennes accusent des hausses véritablement fulgurantes du prix de leur immobilier. « Les villes de plus 50 000 habitants connaissent aussi de fortes augmentations : plus de 19 % à Evreux, Poitiers, Saint Quentin ou Tourcoing, ou encore au moins + 18 % à Albi, Laval et Valence » indique Michel Mouillart.
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