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Pendant ce qui a pu sembler être une éternité pour les partisans de l’or, le métal jaune a fait l’objet d’une dissonance cognitive étrange, refusant obstinément de réagir aux signes du temps.
Alors que les taux d’intérêt tombaient à des niveaux historiquement bas, que des signes mondiaux de ralentissement synchronisé de la croissance se multipliaient et que les guerres commerciales et les tensions géopolitiques empiraient, le prix de l’or était assoupi tandis que les investisseurs avaient leurs yeux tournés vers une Bourse qui battait record sur record. Mais la réalité semble enfin les avoir rattrapés.
Le cours de l’or n’a plus été aussi élevé depuis 2013 sur fond de ralentissement du marché immobilier américain, de l’escalade des tensions géopolitiques ainsi que d’un nouveau test d’un niveau clé. Ces 3 facteurs ont alimenté une hausse massive.
Sur les 12 derniers mois, l’or est en hausse de 22,5 %. Durant la première semaine de l’année 2020, il s’est apprécié de 6,2 %. Selon certains analystes, le métal jaune va connaître une hausse importante en 2020. Voici 3 facteurs qui pourraient la matérialiser.
1. La crise iranienne
D’après Peter Schiff, ce sont les tensions géopolitiques grandissantes qui sont principalement responsables de la hausse de la demande de l’or. L’assassinat du général iranien Qassem Suleimani sur ordre du président Trump a engendré des remous sur les marchés financiers. L’Iran a menacé de représailles, les États-Unis, de représailles en cas de représailles… De façon belliqueuse, le président Trump a notamment tweeté ce dimanche qu’une liste de 52 sites iraniens a été dressée. Certaines cibles sont « très importantes, notamment pour la culture iranienne. Ces cibles seront frappées très rapidement et très durement ».
En Iran, le ton est également aux menaces. Le fils du général a notamment déclaré à la télévision : « Trump le fou, ce n’en est pas terminé avec le martyr de mon père. Les familles des soldats américains stationnés au Moyen-Orient vont désormais passer leur temps à attendre la mort de leurs enfants. » Des manifestants ont également crié « mort à l’Amérique » dans les rues de Téhéran.
Il est quasiment certain que cela va dégénérer si Trump tient ses promesses d’attaquer des sites culturels iraniens, ce qui est strictement interdit par les conventions internationales. (…)
La crise en bonne et due forme pourra être évitée si les politiciens américains agissent rapidement. Nancy Pelosi a qualifié l’assassinat de « provocation et d’acte disproportionné ». Elle a promis qu’une loi serait votée afin d’empêcher le président de prendre des actions unilatérales contre l’Iran sans intervention du Congrès.