Les banquiers centraux maîtrisent-ils l’argent gratuit sans séquelles ?

Cette semaine, Jerome Powell, président de la Fed et Janet Yellen, ex-présidente de la Fed et désormais secrétaire d’État au Trésor, sont appelés à témoigner devant le Congrès.

Objectif : justifier la politique monétaire. Nos deux larrons ont déjà publié leurs témoignages (Vous pouvez télécharger ces palpitants documents ici pour Janet Yellen et là pour Jerome Powell). Ayez une pensée solidaire pour les contribuables américains qui financent la mise à disposition de ces sources précieuses.

On connaît donc la substance de ce qui va être dit par nos deux apprentis sorciers de la planche à billets moderne : la création de crédit infini et quasi gratuit.

Janet Yellen avait auparavant indiqué qu’elle ne se souciait pas du tout de la dette américaine, que c’était maintenant qu’il fallait mettre le paquet. Depuis, la relance du président Biden à 1 900 milliards a été votée. Et Janet Yellen indique qu’elle a désormais 12 000 milliards à disposition. Tout ceci dans le but d’aider des familles qui « luttent pour conserver un toit au-dessus de leur tête et de la nourriture sur leur table ». Brrrr, le « monde d’après » aux États-Unis, semble être celui de Dickens (pour ne pas dire Victor Hugo ou Émile Zola).

Jérôme Powell se félicite quant à lui d’avoir bien répondu à l’ « intense pression subie par les marchés financiers l’année dernière ». La bulle du crédit n’a pas explosé en vol ce qui « a mis les employeurs en meilleure position pour conserver leur personnel ou le réembaucher lorsque la reprise se poursuivra ».

Évolution de la création monétaire en dollars (actifs repris par la Fed à son bilan)

Ce graphique présente en milliards de dollars la création monétaire de la Fed (ligne bleu-foncé). Les bandes représentent les récessions. Il s’agit de millions de dollars donc 8,000,000 = 8 000 milliards

Depuis 2008, 6 000 milliards de dollars ont surgi du néant, et presque 4 000 milliards pour la seule année 2020… Pour mémoire, l’économie américaine pèse 21 000 milliards ; et la perte de PIB imputable au Covid est de 800 milliards

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