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Dans l’animation du bazar aux bijoux de Bombay, Kavita Jogani, la mort dans l’âme, essaie de tirer le meilleur prix avant de céder ses bracelets de mariage. Comme elle, des milliers d’Indiens se trouvent contraints, pour surmonter la crise économique, de se séparer de leur biens en or, souvent chargés de souvenirs intimes.
Peu de gens aiment l’or autant que les Indiens. Aucun mariage indien ne saurait être réussi sans son pesant d’or. C’est le moment que choisissent les familles pour mettre une partie de leurs économies à l’abri en les changeant en lingots, colliers, bagues, bracelets et autres objets en or, suprême valeur refuge.
Et si les économistes voient le rebond de la croissance de la troisième plus grande économie d’Asie après un recul historique résultant de la bataille contre le Covid-19, les Indiens restent nombreux à ne pas en sentir les effets.
« Nous traversons une crise financière très (grave) à cause de la pandémie. Pour faire face à nos dépenses, je n’ai pas d’autre choix que de vendre de l’or », confie à l’AFP Kavita Jogani, fabricante de vêtements.
Elle dépose ses huit bracelets en or sur un plateau de velours et attend nerveusement l’expertise et l’offre du bijoutier.
« J’avais acheté ces bracelets avant mon mariage, il y a 23 ans », se souvient cette femme de 45 ans.
Son commerce a durement souffert des différents confinements depuis mars 2020 et à présent elle peine à honorer les factures de l’entreprise et les salaires de ses 15 employés.
Selon une étude de l’université Azim Premji, les fermetures d’entreprises et les pertes d’emplois ont plongé plus de 230 millions d’Indiens dans la pauvreté l’année dernière, et nombre d’entre eux ne peuvent plus financer des dépenses aussi essentielles que le loyer, les frais de scolarité et médicaux.
Leurs difficultés ont été aggravées ces dernières semaines par la flambée des prix de l’électricité et du carburant entre autres.
– « A fondre en larmes » –
Ayant désespérément besoin d’argent, de nombreuses familles et petites entreprises mettent en gage leurs bijoux de famille contre des prêts à court terme afin de tenir le coup.
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Quelle histoire affreuse ! Devoir vendre ses bijoux de mariage pour faire face à la crise économique. Toutefois, je crois que pour payer quelques-unes de ses dettes accumulées, mon frère a également fait appel à quelqu’un pour l’achat de son or. Les temps sont durs partout, je crois.