[ad_1]
Surprenant article du magazine Challenges qui nous explique que nous avons « des milliards magiques, qui ne sont pas douloureux, les Etats ayant la possibilité de s’endetter à bas coût. Ainsi, alors que la dette est passée, en France, de 100 à près de 120 % du PIB, le coût de l’emprunt n’a jamais été aussi faible. Pourquoi se priver ? »
Oui… pourtant le journal précise à toutes fins utiles et il a bien raison que…
« Comme pour les personnages de Tex Avery qui continuent de courir au-dessus du vide, un jour, il faudra bien atterrir ! Plus ou moins brutalement. Et a priori rembourser la dette. Mais elle est tellement colossale que certains économistes préconisent de la sanctuariser, de la geler… Et les politiques se sont engouffrés dans la brèche« .
Certes, on peut cantonner, mais cela ne changera rien au fait qu’il faudra payer… ou restructurer la dette.
Soit on paye, soit on ne paye pas !
Pour rembourser en monnaie de singe via l’inflation créée par la planche à billets, il faut soit avoir sa souveraineté monétaire et donc sortir de l’euro, soit négocier avec l’ensemble de nos partenaires de la zone euros, de monétiser nos dettes via la BCE.
Nous n’y sommes pas encore.
Donc en l’absence d’accord avec tous les autres membres de la BCE ou en l’absence de Frexit, il nous faudra payer la dette ou faire faillite.
Autant dire que nous paierons la dette.
Autant vous le dire.
Ce sera très douloureux.
Il n’y a pas d’argent gratuit.
Charles SANNAT
[ad_2]