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C’est un article du Monde qui donne la parole au Directeur général du réseau d’agences immobilières Orpi dans une tribune intitulée « après un an et demi de crise sanitaire, le paysage immobilier français est plus que jamais fracturé et inégal ».
« Après un an et demi de crise sanitaire, le paysage immobilier français est plus que jamais fracturé et inégal. Dès 2019, en un an seulement, une partie des Français a entièrement redessiné la cartographie immobilière. L’une des causes est le télétravail, qui a atomisé le marché en accélérant les migrations. Jamais un tel bouleversement ne s’était opéré à vue d’œil de manière aussi significative.
Les contrées plus vertes, villes moyennes ou villages, n’ont jamais autant attiré les Français à la recherche d’un mode de vie plus « doux ». Ces derniers ont réussi l’exploit de rééquilibrer, un peu, le marché immobilier. En plein confinement, les cadres dont la fonction permettait de travailler à distance ont tout à coup eu l’opportunité de créer de nouveaux projets immobiliers.
Une modification des usages de l’habitat
Certains ont profité de cette mobilité pour s’installer au vert à temps plein. D’autres ont adopté la bi-résidence, compromis idéal entre l’expérience de la campagne et son pied-à-terre citadin. Du grand luxe ! Bonne nouvelle pour les marchés secondaires qui ont repris des couleurs, profitant de cette nouvelle dynamique.
De manière plus globale, nous assistons à une modification des usages et de la consommation de l’habitat : le cycle immobilier pourrait se raccourcir (passant de 7/8 ans à 4/5 ans), au même rythme que celui des carrières. L’immobilier reste un engagement fort, mais correspond aujourd’hui plus à un « moment de vie » qu’à un « projet de vie ». Les citadins ne craignent plus de sauter le pas, avec la possibilité d’un retour en arrière ».
(Source Le Monde.fr ici)
C’est un bouleversement total, et ce que ne dit pas Stéphane Moquet, le terme qu’il ne prononce pas est celui d’exode urbain.
Les gens quittent massivement la ville devenue invivable en raison de la pandémie mais aussi d’une lente dérive liée à l’écologisme, à l’absence de voiture, à la difficulté d’y vivre au quotidien sans oublier le coût de la vie. Bref, avec le télétravail, il n’y a plus aucun intérêt à habiter en ville. Je force le trait, mais disons que l’attractivité de la ville baisse considérablement notamment pour les familles et les anciens. Les jeunes, eux, aiment sortir et boire des coups…
Mais à 10 000 euros le m² cela coûte cher le pot lui-même à 7 euros le demi !!
Charles SANNAT
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