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Avec le retour – sans doute durable, quoi qu’on en dise – de l’inflation, l’or est prêt à retrouver un vrai rôle dans l’économie… et grâce aux nouvelles technologies, ce rôle pourrait même être dématérialisé.
Le fait est que – en dépit des efforts de nombreux gouvernements – l’or demeure la forme de monnaie la plus puissante et la plus fiable. Les Etats souverains ne veulent pas le reconnaître car cela réduit le pouvoir de l’alternative qu’ils privilégient : des monnaies contrôlées, émises par les banques centrales.
La dimension et le timing de ces émissions confèrent aux nations un énorme pouvoir sur la croissance économique, l’emploi et l’accumulation de richesses au sein du pays, et même sur le plan mondial, dans le cas des Etats-Unis.
L’or physique a été adopté comme forme de monnaie à l’ère des banques centrales (depuis 1668) pour soutenir la confiance à l’égard des billets de banque (l’or était une monnaie réelle, sous forme de pièces et de lingots, bien avant que les billets de banque ne soient utilisés).
Au fil du XXème siècle, le lien entre l’or et les billets de banque s’est progressivement effacé, mais l’or lui-même n’a jamais disparu.
Aujourd’hui, l’or reste une monnaie, mais c’est une devise dormante. Il conserve son rôle de réserve de valeur et d’unité de compte, mais il n’est utilisé comme moyen d’échange que dans certaines circonstances. L’époque où l’on échangeait une pièce d’or de 8 grammes contre des biens et services est révolue – pour l’instant.
Mais l’or est loin d’être fini…
Des gains majeurs
En tant que réserve de valeur, l’or est en passe de réaliser des gains majeurs, en réaction à la hausse de l’inflation attendue en 2022 et plus tard. L’inflation n’est pas provoquée par l’émission d’argent frais.
Une augmentation de la masse monétaire qui ne s’accompagne pas de changements intervenant dans la psychologie des épargnants – et susceptibles d’affecter la vélocité (vitesse de circulation de l’argent) – ou d’autres catalyseurs exogènes, a peu d’impact sur les prix à la consommation.
Le moteur de l’inflation, c’est la vélocité, ou la rotation de l’argent provoquée par les prêts et les dépenses de consommation. Or cette vélocité plonge depuis plus de 10 ans.
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