L’or et les réalités économiques se vengeront des illusions boursières

Le Dow Jones a franchi momentanément, pour la première fois, la barre des 30.000 points, à Wall Street. Depuis l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2017, il a grimpé de plus de moitié. L’indice parisien est parti pour boucler son meilleur mois de novembre depuis plus de trente ans. Le sentiment dominant des boursiers, avec la probable nomination au Trésor de Janet Yellen, ancienne présidente de la Fed, est que des solutions vont être trouvées pour tous les problèmes des sociétés occidentales.

Cette euphorie nouvelle repose, en fait, sur les potentiels des vaccins, sur l’assurance que tous les gouvernements dans le monde vont continuer à s’endetter de plus belle, sur les certitudes que les injections monétaires de la Fed et de la BCE vont continuer, que les taux resteront à des niveaux planchers pendant des années. En 1980, il fallait briser l’inflation ; aujourd’hui, il faut briser la déflation, quitte à choisir l’option démagogique de la théorie monétaire moderne et des hélicoptères monétaires.

Les réalités économiques présentes devraient, cependant, interpeller les boursiers. L’Italie maintient l’emploi sous perfusion avec interdiction de licencier et chômage partiel jusqu’au 21 mars 2021, afin d’éviter 600.000 licenciements. Aux États-Unis les banques alimentaires concerneraient 50 millions de personnes et plus de 7 millions d’enfants dans une extrême pauvreté.

La dette totale publique et privée des États-Unis devrait s’élever à 80.000 milliards de dollars à fin 2020, soit une augmentation de 9.000 milliards par rapport à 2019. En zone euro, la dette globale a augmenté de 1.500 milliards de dollars en neuf mois et s’élève à 53.000 milliards de dollars à fin septembre.

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